Kvod arav,
Est-ce vrai que nous n’avons pas le droit de prier pour qu’untel soit notre mazal car on pourrait ainsi « voler » le mazal destiné a quelqu’un d’autre ?
Seulement Hachem savait qu’elle allait prier pour cela et s’il en résulte qu’il « devient » le mazal de la personne ayant prié c’est que déjà avant cela elle lui était destiné puisqu’Il sait tout d’avance.
Merci d’avance !
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
La Guémara traité Moèd Katan, p. 18 affirme qu’on a le droit de se fiancer avec une femme durant ‘hol Hamoèd de peur que quelqu’un d’autre nous devance par le mérite de sa prière.
Elle raconte l’histoire suivante :
Rava entendit un homme prier pour se marier avec une certaine femme.
Il lui dit qu’il ne fallait pas prier ainsi car si elle lui revenait, il se marierait de toute façon avec elle, et si elle ne lui revenait pas et qu’il prie pour qu’elle soit sa femme, cela signifie qu’il n’a pas confiance en Hachem Qui fait le bien.
Cette Guémara prouve donc que quelqu’un peut se marier avec une femme qu’il souhaite grâce à la prière.
Toutefois, dans le Talmud de Jérusalem, traité Bétsa, ch. 5, al. 2, il est dit que leur union ne réussira pas.
Aussi, dans le Zohar, Michpatim, p. 109 a, il est écrit que la descendance qu’il aura avec cette femme ne sera pas considérée comme la sienne mais comme celle de l’homme avec qui elle aurait dû se marier normalement.
Donc, bien qu’il soit possible de « voler » le mazal de l’autre par la prière, ce n’est pas une bonne chose à faire.
Effectivement, en fin de compte, la personne qui a prié pour avoir cette femme comme mazal l’obtiendra, et il pourra même l’appeler son mazal, mais en réalité, nous avons vu qu’elle n’est pas le mazal qui lui revenait et bien qu’Hachem l’ait vu à l’avance, cette personne aura pris un mazal qui ne lui revenait pas, c’est pourquoi son union échouera et les enfants qu’il aura ne seront pas appelés en son nom dans le ciel.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Il lui dit qu’il ne fallait pas prier ainsi car si elle lui revenait, il se marierait de toute façon avec elle, et si elle ne lui revenait pas et qu’il prie pour qu’elle soit sa femme, cela signifie qu’il n’a pas confiance en Hachem Qui fait le bien.
Aussi, dans le Zohar, Michpatim, p. 109 a, il est écrit que la descendance qu’il aura avec cette femme ne sera pas considérée comme la sienne mais comme celle de l’homme avec qui elle aurait dû se marier normalement.
Effectivement, en fin de compte, la personne qui a prié pour avoir cette femme comme mazal l’obtiendra, et il pourra même l’appeler son mazal, mais en réalité, nous avons vu qu’elle n’est pas le mazal qui lui revenait et bien qu’Hachem l’ait vu à l’avance, cette personne aura pris un mazal qui ne lui revenait pas, c’est pourquoi son union échouera et les enfants qu’il aura ne seront pas appelés en son nom dans le ciel.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 77102
Date de création : 2017-07-24 10:34:28