Chalom Rav.
Concernant l’un de vos cours (ainsi que d’autres cours) à propos des excréments, de l’urine, etc. (je m’excuse pour ces questions) :
- Est-ce que le sperme est considéré également comme étant quelque chose qui empêche de pouvoir prier, d’étudier, etc. comme de l’urine ou de l’excrément ?
- Qu’en est-il pour les autres éléments qui font partie du corps, comme le sang, la salive, les sécrétions des oreilles (= cérumen), du nez, de la gorge, etc. ?
Merci beaucoup pour vos éclaircissements et pour votre aide.
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Voici les réponses à tes questions :
- Les lois concernant le sperme sont moins rigoureuses que celles concernant les excréments ou l’urine.
Bien qu’il soit interdit ne serait-ce que de penser des paroles de sainteté (Torah et prière), et à plus forte raison de les dire face aux excréments ou à l’urine, il est permis de les dire face à du sperme, peu importe s’il est humide ou sec.
En revanche, de même qu’il est interdit de prononcer des paroles de sainteté (Torah et prière) en ayant des excréments –même un reste infime – (et non de l’urine) sur sa chair, même si cette dernière est recouverte d’un habit, de même, il sera interdit de prononcer des paroles de sainteté (Torah et prière) si on a du sperme sur sa chair, même recouvert d’un habit.
En revanche, on aura le droit d’en penser.
Si des excréments se trouvent sur nos habits et non sur notre chair, il sera permis de dire des paroles de sainteté (Torah et prière), et à plus forte raison s’il y a du sperme sur nos habits.
Néanmoins, il sera extrêmement conseillé de les enlever pour ne pas que la toum’a (impureté) reste sur nous.
Cela concerne nos habits mais pas nos draps
(Choul’han Aroukh, Ora’h ‘Haïm, ch. 76, al. 4 ;
Michna Beroura, al. 15 ;
Piské Téchouvot, tome XV, p. 615).
- Il n’y a aucun problème à toucher du sang ou de la salive en récitant des paroles de sainteté (Torah et prière).
En revanche, si on a touché la sécrétion des oreilles ou du nez ou des glaires de la gorge, on devra se laver les mains avant de prononcer des paroles de sainteté (Torah et prière) mais on pourra en penser sans qu’il ne soit nécessaire de se laver les mains.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Bien qu’il soit interdit ne serait-ce que de penser des paroles de sainteté (Torah et prière), et à plus forte raison de les dire face aux excréments ou à l’urine, il est permis de les dire face à du sperme, peu importe s’il est humide ou sec.
En revanche, de même qu’il est interdit de prononcer des paroles de sainteté (Torah et prière) en ayant des excréments –même un reste infime – (et non de l’urine) sur sa chair, même si cette dernière est recouverte d’un habit, de même, il sera interdit de prononcer des paroles de sainteté (Torah et prière) si on a du sperme sur sa chair, même recouvert d’un habit.
En revanche, on aura le droit d’en penser.
Si des excréments se trouvent sur nos habits et non sur notre chair, il sera permis de dire des paroles de sainteté (Torah et prière), et à plus forte raison s’il y a du sperme sur nos habits.
Néanmoins, il sera extrêmement conseillé de les enlever pour ne pas que la toum’a (impureté) reste sur nous.
Cela concerne nos habits mais pas nos draps
(Choul’han Aroukh, Ora’h ‘Haïm, ch. 76, al. 4 ;
Michna Beroura, al. 15 ;
Piské Téchouvot, tome XV, p. 615).
En revanche, si on a touché la sécrétion des oreilles ou du nez ou des glaires de la gorge, on devra se laver les mains avant de prononcer des paroles de sainteté (Torah et prière) mais on pourra en penser sans qu’il ne soit nécessaire de se laver les mains.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 77028
Date de création : 2017-07-18 14:58:27