Chalom kvod HaRav,
J’ai écouté vos cours sur le Rav Ben Tsion Aba Chaoul Zatsal, vous avez dit que ce dernier prié dans une synagogue achkénaze.
- Pourriez vous me dire s’il vous plait, si il priait dans le même livre que eux ?
- S’il répondait comme eux seulement à 3 amen dans le kadish ?
- S’il se levait comme eux pour le kadish ?
- S’il se levait lorsque la communauté se levait et que ce n’était pas sa coutume, ou vice versa ?
En fait ma question est surtout de savoir dans quelle limite il faisait en sorte de ne pas être ‘Helek par rapport à la communauté ?
Si vous pouviez s’il vous plait m’en dire d’avantage, sur la manière de pas se retrouver en situation de ‘helek.
Vous en remerciant par avance.
Kol tov
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Hillel,
Je pense que tu t’es trompé au niveau de la formulation, le fait de faire différemment du public ne s’appelle pas ‘helek mais lo tidgodedou ; une loi interdit de constituer des agoudot, c’est-à-dire des communautés séparées (dans la même communauté).
Dans une même communauté, tout le monde doit avoir la même coutume.
Rav Haïm Kanievsky Chalita dit qu’étant donné qu’aujourd’hui toutes les communautés sont mélangées, cette loi n’est plus en vigueur.
Mais le Rav Ben Tsion Aba Chaoul Zatsal dans son livre Or Létsion beth, ainsi qu’à l’époque dans ses chiourim, disait que cet interdit existe encore.
Il priait avec des achkénazim dans un siddour séfarade, néanmoins, il faisait tout comme eux.
- Il se levait pour le Kaddich,
- Répondait amen aux mêmes endroits les achkénazim,
- Se levait et s’asseyait comme tout le monde
(par exemple, il faisait le vidouï assis car à ce moment, les achkénazim ne font pas le vidouï mais néfilat apaïm).
- Il prononçait comme les séfaradim mais se comportait comme les achkénazim.
Moi-même qui prie des fois dans une synagogue achkénaze, lorsque tous se lèvent pour le Kaddich, je me lève aussi, mais si quelques achkénazim restent assis, je reste assis ; le Rav Ben Tsion Zatsal m’a dit que je pouvais rester assis car au regard des autres je ne le fais pas parce que je suis séfarade, mais je suis comme les autres achkénazim qui ne se lèvent pas par paresse.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
(par exemple, il faisait le vidouï assis car à ce moment, les achkénazim ne font pas le vidouï mais néfilat apaïm).
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 77020
Date de création : 2017-07-18 12:55:01
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