Chalom Rav.
J’ai deux questions qui sont trois :
- Si par exemple je dis à quelqu’un :
« Je vais acheter un livre dans tel magasin, et après je rentre chez moi » et que je ne trouve pas le livre en question dans ce magasin, mais que je ne veux pas non-plus acheter un autre livre pour ne pas mentir, ai-je le droit d’aller dans un autre magasin pour pouvoir (si possible) acheter le livre que je cherche avant de rentrer directement chez moi sans craindre l’interdiction de mentir ou de transgresser son vœu (Nédère) ? - Une personne de ma famille (retraitée) m’a donné plusieurs fois de l’argent.
Mon problème est que j’ignore si cette argent à été gagné d’une bonne façon d’après la Halakha, car je sais que cette personne a travaillé certaines fois pendant Chabbat (sans peut-être transgresser un interdit de Chabbat pour cela puisqu’elle était retoucheuse de vêtement et vendait des articles à des clients, et que, pendant Chabbat, elle ne faisait que « travailler avec les yeux »).J’ai deux questions à ce sujet :
1) Est-il permis de profiter de l’argent que j’ai reçu de cette personne ?
2) Si non, étant donné que j’ai acheté des livres de Torah (et d’autres objets ?) avec de cette argent, que dois-je faire dans ce cas ?
Merci beaucoup
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Voici les réponses à tes questions :
- Dire « je vais acheter un livre dans un magasin puis je rentre chez moi » n’est pas un néder.
On ne fait un néder qu’en disant que l’on va faire une mitsva facultative.
Par exemple,
« je vais rendre visite à mes parents » (kiboud av vaem),
« je vais prier au kotel »,
« je vais lire un chapitre de Téhilim ».
Étant donné qu’il n’y a aucune mitsva d’acheter un livre dans un magasin, il n’y a pas de néder en cela.
De même, aucun problème de mensonge.
Le mensonge est un discours contraire à la vérité ; or lorsque l’on dit « je vais acheter un livre », notre intention est véritable, bien que plus tard en a décidé autrement
- Si on ne sait pas si cet argent a été gagné Chabbat, dans le doute, on peut l’utiliser.
Ce n’est que si l’on est certain qu’il a été gagné Chabbat qu’on ne pourra pas s’en servir.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
On ne fait un néder qu’en disant que l’on va faire une mitsva facultative.
Par exemple,
« je vais rendre visite à mes parents » (kiboud av vaem),
« je vais prier au kotel »,
« je vais lire un chapitre de Téhilim ».
Étant donné qu’il n’y a aucune mitsva d’acheter un livre dans un magasin, il n’y a pas de néder en cela.
De même, aucun problème de mensonge.
Le mensonge est un discours contraire à la vérité ; or lorsque l’on dit « je vais acheter un livre », notre intention est véritable, bien que plus tard en a décidé autrement
Ce n’est que si l’on est certain qu’il a été gagné Chabbat qu’on ne pourra pas s’en servir.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 76669
Date de création : 2017-06-28 19:23:49