Histoire vraie : Rencontres miraculeuses !

Chalom,

Un jour, j’étais au travail quand mon responsable – qui se trouvait être également un ami – me propose d’aller boire un verre avec son meilleur ami à la Marina d’Hertzliya.
Il était environ 22h15.

J’acceptais avec plaisir. 
En m’asseyant au café, j’aperçois une femme assise à la table d’à côté. 
Sa vision me bouleversa immédiatement. Difficile d’expliquer ce que je ressentis à cet instant-là ; j’avais tout simplement l’impression qu’elle était mon mazal.
Elle n’était pas seule, mais en compagnie d’un homme, peut-être son fiancé, peut-être un chiddoukh ? Je n’en savais rien. 
Ce que je sais, c’est que je parlais d’elle à mes amis de table sans cesse pendant une heure entière. Je disais : « c’est Elle, c’est La femme de ma vie ». 
Impossible d’expliquer pourquoi.
C’était la première fois qu’une telle chose m’arrivait.

Mes amis me poussaient à aller lui parler ; ils disaient qu’une fois partie, je n’aurai plus de chance de faire sa connaissance.

Je m’en rappelle comme si c’était hier, je leur répondis que si Hachem doit retourner le monde pour que je la rencontre et que je l’épouse, Il le fera. 
Je ne suis pas quelqu’un qui aborde une fille comme ça.
Et je plaçais sincèrement toute ma confiance en D.ieu, pensant que si elle était mon mazal, alors elle deviendrait ma femme, quoi qu’il arrive.

27 jours après, je fis un chiddoukh avec une fille, une israélienne. Pour la première fois de ma vie, j’acceptais de rencontrer une fille non-francophone.
Je la rencontre donc mercredi soir.
Dès que je l’aperçois, je tombe incroyablement amoureux d’elle.
Un coup de foudre tout simplement inexplicable, pour la première fois de ma vie.
La soirée se passa parfaitement bien : 6 heures de rencontre qui passèrent si vite, comme si nous nous connaissions depuis toujours.
Il était évident pour nous deux que nous devions nous rencontrer à nouveau le lendemain soir, le jour où elle devait fêter son anniversaire en compagnie de ses amies.
Jeudi soir, nous sommes restés ensemble encore une fois longtemps.
Après l’avoir raccompagnée chez elle, je décidais d’aller directement vers mon lieu de travail vers 5 heures du matin car je commençais le travail deux heures plus tard. 

Dans ma voiture, en récitant le Chéma Israël, et après avoir remercié Hachem du bien qu’Il était en train de me procurer, je vis comme un flash, une image surprenante. 
C’était l’image de cette fille que j’avais aperçue 28 jours plus tôt au café. 
Elle ressemblait incroyablement à mon chiddoukh
Était-ce elle ? 
Impossible ! 
Comment cela pouvait être possible ?

Je fus bouleversé à l’idée qu’elle pouvait être la même personne. 
C’était impensable…

La première chose que je fis en marchant vers le travail, après la téfila, fut de demander à mon collègue de travail la date exacte de notre soirée passée à parler de la fille de la table d’à côté. Après vérification, il me confirma qu’il s’agissait du 1er août 2017, d’après les messages qu’il échangea avec son ami.

J’avais la date, j’appelai sans attendre mon chiddoukh pour l’interroger sur sa soirée du même jour : « Que faisais tu ce soir-là ? Où étais-tu ? Avec qui ? ». 
Je ne cache pas qu’elle m’a pris pour un fou, mais j’insistais.

Elle me répondit avoir été en chiddoukh ce soir-là. Je l’arrêtai de suite pour la questionner à nouveau : «  Était-ce au café Fresh à Hertsliya? Portais-tu cette robe ? Donnais-tu le dos aux bateaux ? Ton chiddoukh, il portait des lunettes ? Il était habillé de telle et telle manière, n’est-ce pas ? »

Elle prit peur en répondant « oui » à toutes les questions que je venais de lui poser. C’était terriblement magique, ou merveilleusement effrayant, je ne sais plus. Je lui expliquai sans attendre le pourquoi de mes questions. Elle eut énormément de mal à me croire, mais elle n’avait pas le choix de ne pas le faire, vu les détails que je lui avais fournis. Pour elle comme pour moi, comme pour mon collègue, ce fut un choc, un véritable miracle.

Elle me raconta par la suite la terrible tragédie que connut sa cousine, qui, un mois avant notre rencontre avait perdu son fils, décédé des suites d’un terrible accident de voiture au retour d’un mariage.
Elle me disait à quel point elle était proche de sa cousine qu’elle souhaita soutenir au maximum durant les deux semaines cauchemardesques qui suivirent l’accident.
Une autre cousine, A., était également toujours présente pour la réconforter et tenter de faire en sorte que la vie soit un peu moins amère.

Pendant cette période, le Rav ‘Haïm Kanievsky Chalita changea le nom de l’enfant de Moché Matanel en Moché ‘Haï.

Étant quasiment tous les jours auprès de sa cousine, mon chiddoukh était présente lorsqu’on annonça à la mère que son fils avait quitté ce monde.
Ce fut, d’après les dires de mon chiddoukh, un moment dont elle se souviendra toute sa vie. 
Des cris, des larmes, des hurlements sortaient de la bouche de sa cousine.
À ce moment là, la première réaction de mon chiddoukh fut de dire à sa cousine de prier très fort : « Personne au monde n’est plus proche d’Hachem que toi à cet instant même. Prie ! Prie ! Demande ce que tu veux et Hachem t’exaucera, c’est certain ! »

Immédiatement, elle cria : « Hachem ! Hachem ! Que Y. (mon chiddoukh ) et A. se marient cette année ! ». 
Elle répéta cette prière à plusieurs reprises, glaçant le sang de Y. par ses hurlements.

A. rencontra l’homme de sa vie le jour des chelochimde l’enfant, et j’ai aperçu Y. au café le 1eraout, 3 jours plus tard.
Cela aurait été suffisant pour nous rendre compte que La Main de Dieu était derrière tout ça car A. se maria la même année, et Y. me rencontra.
Mais Hachem voulut rendre la vue aux sceptiques. 

Il leur donna deux signes supplémentaires de Sa Grandeur ; la coïncidence était dès lors impossible lorsqu’on réalisa tout d’abord, le jour du mariage d’A. et son fiancé, que son deuxième prénom de était… ‘Haï. 
Oui, comme le prénom que le Rav ajouta au petit Tsadik qui nous avait quitté quelques mois auparavant.           

Puis, fin janvier, Y. me demanda si je pouvais me libérer quelques jours plus tard, soit le 2 Adar.
Étant persuadé qu’elle voulait fêter mon anniversaire, je lui répondis que je n’avais rien de prévu et que je serai avec elle sans aucun problème. 
Je pensais qu’elle s’était renseignée auprès de mon frère ou de mon père pour connaître la date de mon anniversaire. 
Elle me dit alors que c’était parfait, sa cousine voulait organiser une soirée de ‘hizouk avec des Rabanim ce soir-là, le 2 Adar, parce que cela aurait dû être le jour anniversaire de son fils, Moché Haï.

Voici le deuxième signe incroyable qui glaça le sang d’Y. et de sa cousine et de toute sa famille, et bien sûr, du mien !
Moché ‘Haï et moi-même étions nés le même jour, le 2 Adar.

Leïlouy nichmat Moshe Haï ben Esther
Et pour la hatslakha de tous les protagoniste.

 

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Merci pour ce beau témoignage que je publie.

Rav Ron Chaya

 

Référence Leava : 76273
Date de création : 2017-06-01 13:10:54