Kavod HaRav,
Vous dites qu’on ne doit faire dan lékaf ze’hout que lorsqu’il y a un doute si l’acte est positif ou négatif.
Je ne comprends pas, parce que si on prend l’exemple de l’homme que l’on voit en train d’allumer un feu à Chabbat, il n’y a aucun doute qu’il transgresse…
- Mais on ne voit pas qu’il allume pour une femme qui accouche.
- Ou bien l’histoire du Rav qui a vu un membre de sa synagogue en train de manger un sandwich au porc lorsque leur bus s’est arrêté au milieu de la nuit.
C’est certain qu’il transgressait !
Mais il avait une condition médicale et devait pour sa survie manger n’importe quoi qu’il pouvait trouver dès qu’un symptôme apparaissait.
Donc, comment savoir s’il y a un doute sur l’action ?
Deuxièmement, j’ai bien compris qu’un benoni reçoit le bénéfice du doute si c’est 50-50, le tsaddik en tout temps, et le racha pas du tout.
Mais disons qu’il y a une personne qui est bonne, qui fait du ‘hessed, qui mange cachère, mais qui fait du lachon hara.
Si la personne a l’air de dire du lachon hara, est-ce qu’on compte sur la globalité de sa personne pour dire qu’elle est une bénoni donc il doit y avoir une raison de dire ce qu’elle dit, ou bien si elle a tendance à transgresser dans un certain domaine, on ne lui donne pas le bénéfice du doute dans ce domaine en particulier ?
Merci
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Dans les cas que vous avez exposés tel que celui qui allume un feu Chabbat, ou celui qui mange du porc, il est clair qu’on ne se trouve pas dans une situation de 50-50 %.
Il sera donc permis de juger lékaf ‘hova, de façon négative.
Il n’y aura qu’une mesure de piété à juger positivement.
Dans le cas d’une personne bénonit qui dit beaucoup de lachon hara, on le jugera comme un bénoni.
Mais étant donné qu’il y a de fortes chances que le lachon hara n’est pas dit de façon permise, on ne se trouvera pas dans un cas de 50-50 % et on pourra donc juger négativement, si ce n’est par mesure de piété.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Il sera donc permis de juger lékaf ‘hova, de façon négative.
Il n’y aura qu’une mesure de piété à juger positivement.
Mais étant donné qu’il y a de fortes chances que le lachon hara n’est pas dit de façon permise, on ne se trouvera pas dans un cas de 50-50 % et on pourra donc juger négativement, si ce n’est par mesure de piété.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 76171
Date de création : 2017-05-23 13:11:39