On ne peut jeter aucune partie d’un livre de Torah, mais est-ce pareil pour un cahier de divré Torah ?

Chalom,

  1. J’ai entendu qu’on ne peut jeter aucune partie d’un livre de Torah ; est-ce pareil pour un cahier où l’on a écrit des divré Torah, si des bouts s’arrachent on ne  pourra pas les jeter ?
    Est-ce qu’on aura le droit d’utiliser les feuilles blanches qu’il reste pour écrire d’autres choses profanes ou les arracher ?
  2. J’ai entendu que une pochette en plastique que l’on a utilisé pour des divré Torah , on ne peut pas l’utiliser pour autre chose profane ; est-ce vrai ?

Dans ces cas là ça serait pareil pour un sac que l’on a utilisé pour mette des cahiers de Torah ? 

Merci

 

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom,

  1. On peut utiliser des feuilles d’un cahier dans lequel on a écrit des divré Torah car a priori, on n’avait pas l’intention de dédier tout le cahier pour des divré Torah.
    En revanche, on ne pourra pas utiliser la même feuille où sont inscrits des paroles de Torah pour une utilisation profane.
    On ne pourra pas jeter des morceaux arrachés d’un livre de Torah ou de feuilles sur lesquelles sont marquées des paroles de Torah.
  2. Pour ce qui est de la pochette en plastique, si les feuilles sont en contact direct avec la pochette en plastique, effectivement, elle devient un tachmich kedoucha, et on ne pourra pas la jeter.
    Il faudra la mettre à la gueniza.

    Toutefois, si on y a mis un cahier ou un livre de Torah qui sont donc entourés d’une couverture, la pochette n’ayant pas été en contact direct avec les écrits n’a aucune sainteté.
    Si avant d’utiliser la pochette pour des paroles de Torah, on a posé la condition de l’utiliser aussi à d’autres fins, cela ne pose plus de problème, si ce n’est à des fins irrespectueuses.
    (Pisské Techouvot tome II, ch. 154).

Au revoir,
Rav Ron Chaya

 

Référence Leava : 76167
Date de création : 2017-05-23 08:33:04