Bonjour Rav,
- Si je fais motsi sans manger un kazaït de pain mais un kazaït de mezonote ou de chéakol, je ne peux pas faire birkat ;
- Dans ces cas-là, je dois quand même faire les 2 autres berakha a’harona ?
- Si je ne dois faire aucune berakha a’harona,
- est-ce que la berakha de motsi continue d’englober tous ce que je mangerai dans la journée ?
- Si c’est le cas, comment se libérer de cette berakha de Motsi pour pouvoir faire mes autre berakhot ?
- Si je fais Motsi en ne mangeant rien qu’une miette, sa berakha englobe celles des autres aliments aussi ?
Merci beaucoup
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Eden,
- Comme l’explique le Maguen Avraham ch. 177, al. 1, il y a un doute dans la halakha lorsqu’on mange moins de kazaït de pain, si on rend quitte la berakha richona (bénédiction avant la consommation) des aliments habituellement rendus quittes par la berakha du motsi.
C’est pourquoi, a priori, on fera la berakha sur ces aliments avant de faire motsi (quand on en mange au moins un volume de kazaït) afin de se sortir de ce doute.
- Si on a déjà fait motsi, on ne fera pas les berakhot sur les autres aliments car il subsiste un doute s’ils sont compris dans le motsi.
- Le mieux est d’être rendus quittes de la berakha sur ces aliments par quelqu’un d’autre ou de dire « Baroukh », puis de penser « Ata Hachem Elokénou Mélèkh Haolam », puis prononcer la suite de la berakha.
- Concernant la berakha a’harona, si on a mangé moins d’un kazaït de pain, on fera la berakha sur chaque aliment dont on a mangé kazaït :
- Si ce sont des mézonot :
- al hami’hya ;
- Si ce sont des fruits par lesquels la terre d’Israël est bénie :
- al haèts ;
- Sur le reste :
- boré néfachot.
- L’effet de la berakha hamotsi dure tant que l’on n’a pas décidé d’arrêter notre « repas ».
- Dès que l’on a fini de manger ce « repas »,
- on pourra faire la berakha sur les autres aliments que l’on souhaitera consommer.
(Or Létsion tome II, p. 302, Halakha Beroura, ch. 177, al. 8)
Au revoir,
Rav Ron Chaya
C’est pourquoi, a priori, on fera la berakha sur ces aliments avant de faire motsi (quand on en mange au moins un volume de kazaït) afin de se sortir de ce doute.
- Si on a déjà fait motsi, on ne fera pas les berakhot sur les autres aliments car il subsiste un doute s’ils sont compris dans le motsi.
- Le mieux est d’être rendus quittes de la berakha sur ces aliments par quelqu’un d’autre ou de dire « Baroukh », puis de penser « Ata Hachem Elokénou Mélèkh Haolam », puis prononcer la suite de la berakha.
- Si ce sont des mézonot :
- al hami’hya ;
- Si ce sont des fruits par lesquels la terre d’Israël est bénie :
- al haèts ;
- Sur le reste :
- boré néfachot.
- Dès que l’on a fini de manger ce « repas »,
- on pourra faire la berakha sur les autres aliments que l’on souhaitera consommer.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 76063
Date de création : 2017-05-17 13:22:06
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