Chalom Rav,
J’ai plusieurs questions à vous poser :
- A partir de quand on ne peut plus prononcer le nom de D.ieu dans la téfila le matin ?
Ça correspond à quelle heure exacte en ce moment ? - A partir de quand on ne peut plus faire la téfila du matin ?
Çà correspond à quelle heure en ce moment ?
Merci Rav,
Chabat Chalom et que des bonnes choses
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Voici les réponses à tes questions :
- On n’a pas le droit de prononcer le Nom de D.ieu dans les birkot kéryiat Chéma lorsqu’on fait les berakhot
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- « Baroukh Ata Hachem Elokénou Mélèkh Haolam yotsèr or »,
- « Baroukh Ata Hachem yotsèr haméorot »,
- « Baroukh Ata Hachem ohèv èt amo Israël»,
- « Baroukh Ata Hachem Gaal Israël »
- si on a dépassé les quatre heures relatives depuis le lever du soleil.
- Cette heure dépend de l’endroit où tu te trouves (en France, en Israël, et même de la ville où tu te trouves ; tu trouveras sur ce site ces horaires en fonction d’où tu es).
- À titre indicatif, actuellement (35ème jour du Omer 5777) à Paris, cela correspond à « Limite téfila : 11h13 » sur le calendrier (le nets étant à 6h07).
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- On ne doit pas faire la Amida (chmona esré) après le moment que je viens de citer en point 1.
- Si de façon involontaire on n’a pas réussi à la faire jusqu’à ce moment, on doit faire en sorte de la finir avant ‘hatsot (voir le calendrier sur le site), ce qui correspond (toujours pour reprendre l’exemple) à Paris en ce moment à 13h47.
- En revanche, si on attend ce moment volontairement, il y a un doute si l’on peut faire encore la prière et on fera un tnaï nédava.
- On posera une condition en disant à Hachem :
- « Si d’après la vérité, je peux encore faire cette prière en tant que prière obligatoire, qu’elle ce soit considérée comme la prière dont je suis redevable.Sinon, qu’elle soit considérée comme une prière d’offrande ».
- Puis, juste après avoir fini la prière de Min’ha, on dira à Hachem :
- « Si la prière que j’ai faite à cha’harit était valable, que la prière que je m’apprête à faire soit considérée comme une prière d’offrande.
Sinon, qu’elle soit considérée comme le paiement de la prière de cha’harit que j’ai ratée. »
- « Si la prière que j’ai faite à cha’harit était valable, que la prière que je m’apprête à faire soit considérée comme une prière d’offrande.
- Et alors, on fera alors une deuxième fois Min’ha.
- On posera une condition en disant à Hachem :
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 76050
Date de création : 2017-05-16 17:13:48