Bonjour rav,
J’ai vu votre cours sur 1 ou 2 jours pour les fêtes et chavouot approche, je voulais être sûr que je dois faire un jour.
J’ai 20 ans (je suis à la Yéshiva en Israël) et je pense que si l’on me proposerait un chiddouh et que la condition est de rester en Israël j’accepterais.
Cependant j’ai entendu qu’il y avait d’autres paramètres comme par exemple être dépendant des ses parents (que je suis totalement), est ce que cela change quelque chose ?
Et j’ai également entendu que certains doivent faire un deuxième jour mais à moitié, c’est a dire faire la tefila de ‘hol… mais ne pas faire de melaha…
Dans quels cas cela doit être fait ?
Dois je donc faire un seul jour ?
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Le paramètre de la dépendance des parents existe, mais il ne change rien au pessak (la décision hilkhatique).
À ce titre, je te traduis le pessak* du Rav Ovadia Yossef zatsal dans son livre Yabia Omer, tome VI, p. 368, al. 40 (fin de message) :
« Les célibataires qui montent de l’étranger en Israël, bien qu’ils comptent y retourner, ne feront qu’un seul jour de yom tov, que ce soit lékoula ou lé’houmra, comme les habitants de la terre d’Israël, car il y a lieu de penser qu’ils trouveront une jeune fille qui leur correspondra et qu’ils décident de s’installer en Israël.
Mais s’ils comptent sur l’avis de leurs parents restés à l’étranger et qu’ils affirment clairement qu’ils veulent repartir à l’étranger, ils feront dans tous les cas deux jours de yom tov.
Néanmoins, si on les informe qu’en dépit du fait qu’ils comptent généralement sur l’avis de leurs parents, si se présentait à eux une jeune fille leur correspondant avec une belle nédounia, de façon à ce qu’ils puissent s’installer et s’arranger sans problème en terre d’Israël, ils doivent ne pas leurs parents s’ils s’y opposent.
S’ils répondent qu’ils accepteraient de rester en terre d’Israël, ils ne feront qu’un seul jour. »
Nous voyons donc qu’on ne pose la question à un célibataire uniquement dans le cas où il compte sur l’avis de ses parents du fait qu’il dépende d’eux.
S’il est autonome, on ne lui pose même pas la question, il fait un seul jour dans tous les cas.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
*Pessak original

Mais s’ils comptent sur l’avis de leurs parents restés à l’étranger et qu’ils affirment clairement qu’ils veulent repartir à l’étranger, ils feront dans tous les cas deux jours de yom tov.
S’il est autonome, on ne lui pose même pas la question, il fait un seul jour dans tous les cas.
Rav Ron Chaya

Référence Leava : 75973
Date de création : 2017-05-10 17:28:53