Lorsque nous nous mettons dans une situation difficile, sommes-nous maître de la conséquence qui arrivera ?

Chalom Rav,

  1. Il est clair que tout ce qui nous arrive n’est que le résultat de la volonté divine.
    Cependant, lorsque nous nous mettons nous même dans tel ou tel situation, à ce moment-là, sommes-nous devenu maître de la conséquence qui arrivera ?

    Exemple :
    J’ai du mal à étudier la Torah lorsque je ne mange pas suffisamment.
    Si je décide demain de jeûner, et bien en principe j’aurais du mal à étudier.
    Puis-je dire que c’est une épreuve d’Hachem d’avoir du mal a étudier (c’est a dire, que même si je n’avais pas jeûner, j’aurais le même mal à étudier) ?

  2. Peut-on penser des Divrei Torah ayant touché les chaussures, ou une partie cachée du corps ?

Merci

 

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom,

Voici les réponses à tes questions :

  1. Lorsque nous nous mettons dans certaines situations, nous sommes responsables des conséquences de cette même situation.

    Il est écrit dans le Choul’han Aroukh qu’il ne faut pas qu’un étudiant en Torah jeûne car cela affaiblit sa qualité d’étude ; il est vrai que les décisionnaires disent que cela ne concerne qu’une personne qui n’a pas commis de péchés, mais celles qui ont commis des péchés doivent jeûner afin d’expier leurs péchés.

    Mais étant donné que le Choul’han Aroukh écrit qu’à cause de cela on étudie moins bien, cela est tout-à-fait naturel qu’il en soit ainsi.

  2. On peut penser des divré Torah si on a touché ses chaussures, ou une partie cachée de son corps, ou si l’on sort des toilettes ou dans tous les autres cas où nous avons été impurifiés.

    L’interdit ne se rapporte qu’au fait de les prononcer.
    Consulte ces liens

Au revoir,
Rav Ron Chaya

Agav 

 

Référence Leava : 75806
Date de création : 2017-04-30 15:25:41