Bonjour Rav,
- Doit on dire Baroukh Hou ouVaroukh Chemo pour quelqu’un qui fait la havdala (dans l’intention aussi de nous acquitter) ?
- Pour les deux prononciations du nom de D.ieu quand quelqu’un monte à la Torah ?
Merci beaucoup!
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Voici les réponses à tes questions :
- Certaines communautés ont l’habitude de répondre Baroukh Hou Ouvaroukh Chémo même quand elles sont acquittées d’une berakha.
- Mais il y a en cela un très grand problème :
- Tout d’abord, d’après beaucoup de Possekim,
- on n’a pas le droit de dire cela car vu qu’on écoute pour être acquitté en vertu du principe Choméa kéoné
- (celui qui écoute est considéré comme avoir dit),
- c’est comme si on récitait nous-mêmes la berakha.
- (celui qui écoute est considéré comme avoir dit),
- Or, si on répond Baroukh Hou Ouvaroukh Chémo au milieu de la berakha qu’on récite,
- c’est comme si on disait :
- « Baroukh Ata Hachem Baroukh Hou Ouvaroukh Chémo Elokénou Mélèkh Haolam etc. »,
- ce qui est inconcevable.
- « Baroukh Ata Hachem Baroukh Hou Ouvaroukh Chémo Elokénou Mélèkh Haolam etc. »,
- c’est comme si on disait :
- on n’a pas le droit de dire cela car vu qu’on écoute pour être acquitté en vertu du principe Choméa kéoné
- Il est vrai que certains Possekim affirment que l’un n’empêche pas l’autre et qu’on peut malgré tout répondre Baroukh Hou Ouvaroukh Chémo, et que ce n’est pas considéré comme si on avait parlé au milieu de la berakha.
- Néanmoins, il y a un autre souci récurrent à propos duquel tout le monde s’accorde à dire qu’il s’agit d’un vrai problème :
- Lorsqu’on répond Baroukh Hou Ouvaroukh Chémo, avant qu’on finisse de dire le mot Chémo, en général la personne qui nous acquitte de la berakha a continué à la réciter,
- c’est-à-dire en disant Elokénou etc.
- Dès lors, on n’est pas acquitté de la berakha car il nous manque le mot Elokénou (et parfois beaucoup plus de mots tels que Elokénou Mélèkh Haolam etc.) vu qu’on était occupé à répondre Baroukh Hou Ouvaroukh Chémo.
- Dans ce cas, selon tous les avis, on n’est pas acquitté de la berakha.
Il est donc beaucoup beaucoup mieux de ne jamais répondre Baroukh Hou Ouvaroukh Chémo à une berakha lorsqu’on on en est acquitté,
- Tout d’abord, d’après beaucoup de Possekim,
- peu importe s’il s’agit de la berakha de la Havdala
- ou d’une autre berakha de laquelle on veut s’acquitter.
- Mais il y a en cela un très grand problème :
- Par contre, il faut répondre Baroukh Hou Ouvaroukh Chémo aux berakhot lorsqu’on n’en est pas acquitté,
- comme par exemple lorsqu’on entend quelqu’un monter à la Torah.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 75689
Date de création : 2017-04-23 11:47:41