Chalom Rav,
Je discute avec une collègue qui de « témoin de je.hovah » et je veux lui prouver que la Torah est seule et unique livre divin et que l’âme existe !
Nous avons donc effectuer une étude et dans cette étude je dois prouver avec la Torah écrite que, après la mort, l’âme se sépare du corps afin de se faire juger par notre créateur.
Car d’après les « témoins de jé.hovah » l’âme, l’esprit, meure avec le corps et pour cela je lui est présenté plusieurs passage pour prouver le contraire
Et elle m’a soumis les siens des passages comme :
– Ecclésiaste 3, 19–20 :
« Car telle la destinée des fils d’adam, telle la destinée des animaux sont identiques : la mort des uns est comme la mort des autres; un même souffle les anime: la supériorité de l’homme sur l’animal est nulle, car tout est vanité. Tout aboutit au même endroit: tout est venu de la poussière et tout retourne à la poussière »
Donc pour elle ce passage nous indique que le « souffle » (Roua’h, Néchama) de l’homme comme celui de la bête meure avec le corps et ne se sépare pas du corps mais retourne à la poussière.
– Elle a pris aussi l‘Ecclésiaste 9, 5 :
« Les vivants, en effet, savent qu’ils mourront, tandis que les morts ne savent quoi que ce soit pour eux plus de récompense car leur souvenir même s’efface.. ».
Dans ce passage, elle tente de me prouver que lorsque nous sommes morts, nous n’avons plus conscience de rien, ne savons plus rien, que cela est semblable à un sommeil. Et comme nous ne sommes pas conscients, il ne peut y avoir de jugement après la mort. Voilà son raisonnement.
– Et elle me soumet un autre point :
Lorsqu’Il a créé l’Homme, il l’a créé à « l’image de Dieu », et a placé dans l’homme la pensée de l’éternité, Ecclésiaste 3:11 « Il fait toute chose belle en son temps; même il a mis dans leur cœur la pensée de l’éternité, bien que l’homme ne puisse pas saisir l’œuvre que Dieu fait, du commencement jusqu’à la fin ».
Je reconnais ne pas avoir pu répondre aux passages auquel elle m’a confronté, car il est évident que je manque de connaissance et c’est pour cela que je fais appel à vous, pour que vous puissiez m’aider à comprendre ces passage comme il faut. Et si il existe des verset bien concret qui prouverai que l’âme sainte est et sera toujours vivante malgré la mort physique
Je vous remercie pour votre réponse .
Merci d’avance.
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Voici les explications sur les passages de l’Ecclésiaste que tu m’as cités :
- Ecclésiaste 3, 19–20 :
D’après ‘Hazal, ce texte compare l’animal au pécheur qui n’a pas fait téchouva avant sa mort. Pour les deux, il n’y a pas de monde futur et tous deux disparaissent à la mort. Je propose une autre explication personnelle : le texte parle de la néfech béhémit, la partie animale de l’âme. Effectivement, à ce niveau, il n’y a aucune différence entre l’homme et l’animal. Le souffle dont parle le texte est le souffle animal que nous possédons et qui ne diffère pas du souffle d’un animal.
- Ecclésiaste 9, 5 :
Dans l’explication de ce verset d’après ‘Hazal, il est dit que les vivants, c’est-à-dire les tsadikim, savent que s’ils ont péché, ils seront considérés comme des morts dans le olam haba.
C’est la raison pour laquelle ils font attention à ne pas pécher. Et s’ils pèchent, ils font téchouva. Tandis que les morts, les réchaïm, ne savent rien faire qui soit du domaine des choses qui sont, c’est-à-dire qui ont une éternité, donc, les mitsvot. Pour eux, il n’y a plus de récompense au olam haba, et même leur souvenir s’efface chez les Tsadikim.
- Ecclésiaste 3, 11 :
La traduction « il a mis dans leur cœur la pensée de l’éternité » est tout simplement une falsification.
Nulle part il n’est fait mention dans le texte d’une pensée.
Le texte dit : « il a placé le monde dans leur cœur ».
Les commentateurs expliquent que la sagesse de compréhension du monde (la science) n’appartient pas à une seule personne mais est partagée par beaucoup de personnes.
Voici maintenant le nom des versets de la Bible montrant clairement qu’il y a un Olam haba et un jugement :
- Daniel, chapitre 12, versets 2 et 3 ;
Beaucoup de ceux qui dorment dans la poussière du sol se réveilleront, les uns pour une vie éternelle, les autres pour être un objet d’ignominie et d’horreur éternelle.
Les sages resplendiront comme l’éclat du firmament, et ceux qui auront dirigé la multitude dans le droit chemin comme les étoiles, à tout jamais.
- Yé’hezkel, chapitre 37.
J’ai répondu à ta question, mais sache que ce n’est pas du tout la bonne tactique à avoir avec eux, car on peut facilement expliquer les versets un peu comme on veut.
Nous avons reçu l’explication de ‘Hazal, qui provient de D.ieu, et comme je l’explique dans les deux cours La Torah Orale (1/2) (2013) : Les rabbins ont-ils inventé ?! et La Torah Orale (2/2) (2013) : Les rabbins ont-ils inventé ?! (que je te recommande beaucoup de voir, d’étudier et d’assimiler), nous pouvons prouver que l’explication des Rabbins est vraie de façon irréfutable et qu’elle est la seule qui est valable.
Après cette argumentation, tout débat supplémentaire avec eux sera déjà caduc.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
D’après ‘Hazal, ce texte compare l’animal au pécheur qui n’a pas fait téchouva avant sa mort. Pour les deux, il n’y a pas de monde futur et tous deux disparaissent à la mort. Je propose une autre explication personnelle : le texte parle de la néfech béhémit, la partie animale de l’âme. Effectivement, à ce niveau, il n’y a aucune différence entre l’homme et l’animal. Le souffle dont parle le texte est le souffle animal que nous possédons et qui ne diffère pas du souffle d’un animal.
Dans l’explication de ce verset d’après ‘Hazal, il est dit que les vivants, c’est-à-dire les tsadikim, savent que s’ils ont péché, ils seront considérés comme des morts dans le olam haba.
C’est la raison pour laquelle ils font attention à ne pas pécher. Et s’ils pèchent, ils font téchouva. Tandis que les morts, les réchaïm, ne savent rien faire qui soit du domaine des choses qui sont, c’est-à-dire qui ont une éternité, donc, les mitsvot. Pour eux, il n’y a plus de récompense au olam haba, et même leur souvenir s’efface chez les Tsadikim.
La traduction « il a mis dans leur cœur la pensée de l’éternité » est tout simplement une falsification.
Nulle part il n’est fait mention dans le texte d’une pensée.
Le texte dit : « il a placé le monde dans leur cœur ».
Les commentateurs expliquent que la sagesse de compréhension du monde (la science) n’appartient pas à une seule personne mais est partagée par beaucoup de personnes.
Beaucoup de ceux qui dorment dans la poussière du sol se réveilleront, les uns pour une vie éternelle, les autres pour être un objet d’ignominie et d’horreur éternelle.
Les sages resplendiront comme l’éclat du firmament, et ceux qui auront dirigé la multitude dans le droit chemin comme les étoiles, à tout jamais.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 75033
Date de création : 2017-03-06 15:24:08
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