Le bonheur sans la Torah

Par
Rav Ron Chaya
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Chalom Rav Ron Chaya,

Je connais des personnes qui sont heureuses sans la Torah et qui vivent dans une totale insouciance, voire presque au jour le jour.

Elles sont peut-être plus heureuse que moi qui parfois, pense que mes jours sont comptés, et que je n’aurai pas assez d’une vie pour bien comprendre la Torah.

Comment puis-je être heureux en sachant que ma vie sur Terre est aussi petite ?

Chalom à Israël et à ses enfants.

 

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom,

Tout d’abord, il est écrit dans l’avant-dernier verset de la parachat Vaèt’hanan :

« D.ieu paie les mécréants sans tarder ».

Cela signifie qu’il récompense les mécréants dans ce monde pour les mitsvot qu’ils auront accomplies et ce, afin de leur faire perdre leur olam haba et leur retirer tout droit au monde infini auquel nous accédons (rapidement) en fin de vie.

Ce dernier est le but essentiel de notre être essentiel qui est notre âme,
et non à notre corps.

On y vivra éternellement et dans cette mesure, sa valeur est incommensurable comparée à celle des plaisirs de ce monde.

Ensuite, l’homme est composé de plusieurs parties :

  • Une partie animale
    et
  • Une autre, spirituelle.

Comment des personnes peuvent prétendre être heureuses lorsqu’elles ne remplissent pas leur être spirituel ?

  • Soit elles sont à un niveau extrêmement bas et se suffisent des plaisirs animaux de ce monde ;
  • Soit elles possèdent un grand potentiel spirituel et forcément, sont en manque de sens.

Dans les deux cas, elles ratent leur vie car nous ne sommes pas des corps mais avons des corps.

Notre être intrinsèque, notre vrai moi, est spirituel.
Donc, il est clair que le but de la vie est de le réaliser et non de se suffire de satisfaire notre partie animale, car nous sommes des êtres d’amplitude divine et pas des animaux.

Au revoir,
Rav Ron Chaya

 

Référence Leava : 74751
Date de création : 2017-02-14 16:29:36

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