Chalom Rav Chaya,
- Est-il obligatoire d’ouvrir les mains puis de les mettre sur les yeux et d’embrasser nos mains quand on dit la phrase poteakh ete yadekha lorsqu’on lit achré et le birkat ?
si oui où cela est il écrit ? - Pourquoi seul les hommes doivent mettre la kipa et non les femmes ?
Pourquoi ne doivent elles pas se couvrir la tête pour faire une bénédiction alors que les hommes oui ? - Pourquoi lors de nétilat on doit verser en tous 3 fois sur une main et 3 fois sur l’autre ?
Pourquoi ce chiffre 3 ?
Pourquoi ne le fait on pas 2 ou 4 fois ? - Ai-je le droit de faire kidouch sur un vin gazeux à 6% ?
Je ne sais pas si vous connaisez le vin Moscato ai je le droit de faire kidouch sur ce vin alors qu’il est gazeux et que son degré d’alcool est de 6% ? - Lors de la lecture du chéma israel ai-je l’ogligation de mettre mes tsitits sur les yeux pour de les embrasser lorsque je prononce le mot tsitsit ?
Si oui où cela est il écrit ?
Et pourquoi doit on les mettre sur les yeux puis les embrasser ?
Merci beaucoup pour le temps que vous prenez pour nous répondre
Au revoir
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Voici les réponses à tes questions :
- Il n’est absolument pas obligatoire d’ouvrir les mains lorsqu’on dit « potéa’h èt yadékha… », et encore moins de les embrasser, etc. ; il ne s’agit que d’une coutume.
- J’en ignore la raison exacte mais il me semble que les hommes doivent faire beaucoup plus d’actions pour se rapprocher d’Hachem, tandis que les femmes, de façon innée, le sont déjà et doivent donc faire moins d’actions dans ce sens.
- S’il s’agit de la nétila que l’on fait avant de manger du pain, on verse l’eau une première fois sur les mains pour en retirer la saleté, puis une deuxième fois pour les purifier, et enfin, du fait que l’eau restant sur les mains de cette ablution est impure, on verse une troisième fois pour éliminer l’eau impure.
Pour la nétilat yadaïm du matin après le sommeil, on verse l’eau six fois par alternance car c’est le seul moyen d’après la mystique juive de chasser le souffle d’impureté qui s’est posé sur nos mains durant la nuit.
Il s’agit donc d’une raison mystique.
- Si ce vin contient en majorité du vin, c’est-à-dire une minorité d’ajouts tels que de l’eau, il n’y a aucun problème à faire la berakha boré péri haguéfèn et le kiddouch.
- Certains ont la coutume d’embrasser les tsitsiyot lorsqu’ils prononcent le mot « tsitsit ».
Le Ben Ich ‘Haï ne mentionne pas cette coutume.
En revanche, il dit de passer les tsitsiyot sur les yeux, de les regarder et de les embrasser lorsque l’on dit les mots « ou-reïtem oto » dans la phrase « vélo tatourou a’haré énékhèm » puis dans les embrasser à nouveau (sans qu’il soit nécessaire de les regarder) quand on dit le mot « énékhèm ».
(Ben Ich ‘Haï, première année, parachat Vayéra, al. 22)
Cette coutume est motivée par des raisons mystiques.
Chabbat Chalom
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Pour la nétilat yadaïm du matin après le sommeil, on verse l’eau six fois par alternance car c’est le seul moyen d’après la mystique juive de chasser le souffle d’impureté qui s’est posé sur nos mains durant la nuit.
Il s’agit donc d’une raison mystique.
Le Ben Ich ‘Haï ne mentionne pas cette coutume.
En revanche, il dit de passer les tsitsiyot sur les yeux, de les regarder et de les embrasser lorsque l’on dit les mots « ou-reïtem oto » dans la phrase « vélo tatourou a’haré énékhèm » puis dans les embrasser à nouveau (sans qu’il soit nécessaire de les regarder) quand on dit le mot « énékhèm ».
(Ben Ich ‘Haï, première année, parachat Vayéra, al. 22)
Cette coutume est motivée par des raisons mystiques.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 74660
Date de création : 2017-02-08 15:22:41
© Leava 2020