Chalom rav,
- Y a-t-il une mitsva particulière de s’habiller avec des habits honorifiques avant l’allumage des bougies du Chabbat ?
Si pour une personne le fait de se vêtir de son pyjama représente pour elle un oneg de Chabbat parce que elle se sent bien , peut elle ? - Y a-t-il un inyan de ne pas se voir une semaine avant le mariage ?
Si une fille fait sa mairie trois jours avant c’est grave ? - Si un enfant marche, peut on demander a un goy d’emmener l’enfant dans sa poussette d’un endroit à un autre pendant Chabbat ?
- Est-il possible de porter à l’intérieur d’un hôtel goy pendant Chabbat ?
Merci rav
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Voici les réponses à vos questions :
- Le Michna Beroura ch. 262, al. 11 écrit que les femmes ont la coutume de se laver et de se vêtir des habits de Chabbat avant l’allumage des bougies de Chabbat, et « bien heureuses sont-elles d’agir ainsi ».
Il est donc dit clairement qu’il y a une mitsva particulière de s’habiller en vêtements de Chabbat avant l’allumage des bougies.
La raison n’en est pas les bougies elles-mêmes car on peut être en pyjama devant elles, mis à part l’interdit pour des enfants ou des personnes adultes d’être nus devant elles.
En revanche, on doit honorer le Chabbat comme un ‘hatan et une cala qui viendraient chez nous, c’est pourquoi on doit revêtir des habits honorables pour le Chabbat.
Vu que les femmes reçoivent le Chabbat par l’allumage des bougies, il est séant qu’elles soient habillées de la sorte avant l’allumage.
Le Michna Beroura ajoute :
« Si par le fait de devoir se laver et s’habiller pour Chabbat, elle risque de transgresser le Chabbat ‘has véchalom, en retardant l’allumage des bougies il est clair qu’elle les allumera en vêtements habituels ».
- Les achkenazim ont la coutume de ne pas se voir une semaine avant le mariage.
Le Rav Ovadia Yossef Zatsal était extrêmement contre cette coutume car il considérait que les mariés ont de nombreuses choses à régler ensemble avant leur mariage, comme notamment arranger la maison dans laquelle ils vont vivre, et doivent « jouer à cache-cache » s’ils veulent respecter cette coutume, ce qui complique considérablement les choses.
C’est pourquoi, il déconseillait fortement de la pratiquer.
- Prendre un enfant qui sait marcher dans sa poussette pendant Chabbat est interdit dérabannan.
On a le droit de demander à un goy de faire un interdit dérabannan à condition que ce soit en raison d’une maladie, même faible, soit pour une grande nécessité, soit encore pour une mitsva.
- Si tous les clients de l’hôtel sont goyim, un juif peut porter à l’intérieur.
Si un deuxième juif s’y trouve, il est interdit de porter à l’intérieur de l’hôtel hors de notre chambre, à moins d’acheter l’hôtel pour un euro symbolique.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Il est donc dit clairement qu’il y a une mitsva particulière de s’habiller en vêtements de Chabbat avant l’allumage des bougies.
La raison n’en est pas les bougies elles-mêmes car on peut être en pyjama devant elles, mis à part l’interdit pour des enfants ou des personnes adultes d’être nus devant elles.
En revanche, on doit honorer le Chabbat comme un ‘hatan et une cala qui viendraient chez nous, c’est pourquoi on doit revêtir des habits honorables pour le Chabbat.
Vu que les femmes reçoivent le Chabbat par l’allumage des bougies, il est séant qu’elles soient habillées de la sorte avant l’allumage.
Le Michna Beroura ajoute :
« Si par le fait de devoir se laver et s’habiller pour Chabbat, elle risque de transgresser le Chabbat ‘has véchalom, en retardant l’allumage des bougies il est clair qu’elle les allumera en vêtements habituels ».
Le Rav Ovadia Yossef Zatsal était extrêmement contre cette coutume car il considérait que les mariés ont de nombreuses choses à régler ensemble avant leur mariage, comme notamment arranger la maison dans laquelle ils vont vivre, et doivent « jouer à cache-cache » s’ils veulent respecter cette coutume, ce qui complique considérablement les choses.
C’est pourquoi, il déconseillait fortement de la pratiquer.
On a le droit de demander à un goy de faire un interdit dérabannan à condition que ce soit en raison d’une maladie, même faible, soit pour une grande nécessité, soit encore pour une mitsva.
Si un deuxième juif s’y trouve, il est interdit de porter à l’intérieur de l’hôtel hors de notre chambre, à moins d’acheter l’hôtel pour un euro symbolique.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 74642
Date de création : 2017-02-07 17:44:30