Chalom,
Concernant le sujet des Edim Zomemim rapporté dans massehet Makot.
existe-t-il une logique derrière la règle qui veut que les edim soit condamné à mort seulement si la victime n’est pas morte mais si elle est morte les edim zomemim repartent librement chez eux ?
La Guemara la bas justifie que l ont ne tue pas les edim zomemim si la victime est morte car » ce qui a été fait a été fait ».
Cependant cette logique peut tout aussi bien s’appliquer à un meurtre…
je ne comprend pas bien la logique de la torah sur se sujet.
merci
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
J’ignore la logique de la Torah à ce propos, c’est une guezerat hakatouv.
Peut-être peut-on dire la chose suivante :
Dans l’interdit par exemple de mé’ila, le profit de choses sacrées, on apporte un sacrifice de mé’ila (acham mé’ilot) uniquement pour un issour de mé’ila transgressé béchogueg.
Comment explique-t-on cela ?
Une faute bémézid n’est-elle pas toujours plus grave qu’une autre béchogueg ?
Les commentateurs expliquent que cette personne est tellement coupable, qu’aucune réparation ne peut expier cette faute sur terre si ce n’est D.ieu dans le olam haba.
Peut-être est-ce similaire quant aux édim Zomemim, si, à cause d’eux, une personne innocente fut tuée, on refuse de les tuer car leur mort constituerait en soi une kapara.
Or ce serait leur faire un cadeau.
On préfère les laisser tout payer dans le olam haba.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Dans l’interdit par exemple de mé’ila, le profit de choses sacrées, on apporte un sacrifice de mé’ila (acham mé’ilot) uniquement pour un issour de mé’ila transgressé béchogueg.
Une faute bémézid n’est-elle pas toujours plus grave qu’une autre béchogueg ?
Les commentateurs expliquent que cette personne est tellement coupable, qu’aucune réparation ne peut expier cette faute sur terre si ce n’est D.ieu dans le olam haba.
Or ce serait leur faire un cadeau.
On préfère les laisser tout payer dans le olam haba.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 74336
Date de création : 2017-01-18 14:14:04