Bonjour,
Merci pour tout le hessed que vous faites au clal Israël.
Il est écrit que si l’on sent une mauvaise odeur ,on doit s’éloigner de 4 amot de l’endroit ou l’odeur n’est plus présente pour pouvoir dire des paroles de Torah.
Je n’ai pas compris si cela s’appliquait aussi dans le cas suivant :
Si je ne sens l’odeur à aucun moment mais que je me trouve dans les 4 amot d’un endroit où l’on peut sentir l’odeur, cela reste il interdit ?
Par exemple il y a un sac poubelle par terre et a cote du sac poubelle aucune odeur n’est sentie, mais si l’on se baisse (ce que je ne fais pas dans la situation, je reste debout à coté et ne sens jamais l’odeur) et on met son nez contre le sac poubelle , alors là on sent l’odeur.
Merci d’avance
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom David,
Cela diffère selon l’emplacement de la source des mauvaises odeurs, si elle se trouve dans le même domaine que nous, par exemple à l’intérieur ou à l’extérieur de la salle dans laquelle nous nous trouvons.
Si ces sources de mauvaises odeurs se trouvent dans la même salle, nous n’avons pas le droit de penser ou prononcer des paroles de Torah à moins de 2 mètres de l’endroit où s’arrête l’odeur.
Par exemple, si l’odeur ne se ressent plus à 3 mètres de la source de putréfaction, nous devons nous en éloigner à 5 mètres, bien que nous ne sentions absolument rien.
Idem si nous sommes enrhumés.
En revanche, si la source des mauvaises odeurs se trouve à l’extérieur de notre domaine, tant qu’on ne les sent pas, nous pouvons penser et dire des paroles de Torah.
Si nous sommes enrhumés et d’autres personnes les sentent tandis que nous ne sentons rien, du point de vue de la loi stricte, il est permis de dire et penser des paroles de Torah, mais il y aura une mesure de piété à ne pas le faire.
Attention :
Ces lois s’appliquent uniquement lorsque nous ne voyons pas la source des mauvaises odeurs.
Mais si nous la voyons, peu importe si elle se trouve à l’intérieur ou à l’extérieur de notre domaine, peu importe aussi si nous la sentons ou non, il sera interdit de penser ou prononcer des paroles de Torah.
Lorsque je parle de source des odeurs, je fais référence à la matière de laquelle se dégage la mauvaise odeur et non à une poubelle contenant ces matières du fait qu’elle-même ou le sac poubelle qu’elle contient fait écran entre les déchets et nos yeux.
Ce n’est que lorsque l’on voit la source d’odeur elle-même (déchets, excréments) que nous ne pouvons pas penser ou parler de Torah dans tous les cas.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Par exemple, si l’odeur ne se ressent plus à 3 mètres de la source de putréfaction, nous devons nous en éloigner à 5 mètres, bien que nous ne sentions absolument rien.
Idem si nous sommes enrhumés.
Si nous sommes enrhumés et d’autres personnes les sentent tandis que nous ne sentons rien, du point de vue de la loi stricte, il est permis de dire et penser des paroles de Torah, mais il y aura une mesure de piété à ne pas le faire.
Ces lois s’appliquent uniquement lorsque nous ne voyons pas la source des mauvaises odeurs.
Mais si nous la voyons, peu importe si elle se trouve à l’intérieur ou à l’extérieur de notre domaine, peu importe aussi si nous la sentons ou non, il sera interdit de penser ou prononcer des paroles de Torah.
Ce n’est que lorsque l’on voit la source d’odeur elle-même (déchets, excréments) que nous ne pouvons pas penser ou parler de Torah dans tous les cas.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 73491
Date de création : 2016-11-24 13:33:05