Cher Rav Chaya,
Pourquoi le Te’houm Shabbat est-il précisément de 960 mètres (2000 coudées) ?
Quelles sont les références ?
En particulier, je voudrais savoir si cela permet d’évaluer
pratiquement la limite des villes (non fortifiées).
Dernière question :
Que se passe-t-il dans le cas des grandes agglomérations et métropoles, où la distinction avec la campagne est bien moins visible aujourd’hui qu’auparavant ?
Cordialement
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Olivier,
La Guémara traité Erouvin p. 51a affirme que l’on apprend les 2000 ama du t’houm Chabbat par différentes juxtapositions de mots dans des versets différents (hékèch).
Il est écrit dans Chémot ch. 16 :
« Que personne ne sorte de sa place »
Quelle est la définition de cette place ?
La Guémara nous indique qu’il s’agit des 2000 ama.
Comment le sait-on ?
Dit Rav ‘Hisda :
On apprend le mot makom de ce verset (« mimékomo ») du mot makom d’un autre verset.
Rachi cite tous ces versets, il me serait trop fastidieux de tous vous les commenter, mais en résumé, voici ce que dit le Guémara :
On apprend makom de nissa, nissa de nissa, nissa de gvoul, gvoul de gvoul, gvoul de ‘houts, ‘houts de ‘houts, du verset « oumadotem mi’houts la’ir péat kedma alpaïm ama », « vous mesurerez hors de la ville 2000 ama ».
Dernière réponse :
Est considérée comme « limite de ville » s’il y a plus de 70m entre la dernière maison de la ville et la première maison de l’autre ville.
Il va de soi que cette séparation doit être continue dans toutes les frontières de la ville.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
La Guémara nous indique qu’il s’agit des 2000 ama.
Dit Rav ‘Hisda :
On apprend le mot makom de ce verset (« mimékomo ») du mot makom d’un autre verset.
Est considérée comme « limite de ville » s’il y a plus de 70m entre la dernière maison de la ville et la première maison de l’autre ville.
Il va de soi que cette séparation doit être continue dans toutes les frontières de la ville.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 72559
Date de création : 2016-09-22 17:05:15
© Leava 2020