Bonsoir,
Si j’ai bien compris, et cela semble confirmé par mon siddour dans ce 1er cas, alors :
- Bminyan, à la fin du shéma on dit ani hashem élokékhem, on dit émét tous ensemble et on pense à s’acquitter de la phrase « hashem élokékhem émét » que le chaliar tisbour prononce s’il sait qu’il doit nous rendre quitte en la prononçant. C’est bien ça?
- Bmynian, à la fin du shéma on dit ani hashem élokékhem, on ne dit pas émét, et on passe directement à la phrase « hashem élokékhem émét » si le chaliar tisbour ne sait pas qu’il doit nous rendre quitte en la prononçant ou qu’il va trop vite pour nous. C’est bien ça?
- Béya’hid, à Minha, Arvit, Ch’harit.. à la fin du shéma on dit ani hashem élokékhem, on ne dit pas émét, on passe directement à « hashem élokékhem émét ».
Comme vous pouvez le constater mon doute sur le fait de prononcer ou pas le mot émét s’il s’agit d’un mauvais chaliar tsibour ou si je suis seul pour une téfila..
Shabbat Shalom et merci d’avance pour votre réponse.
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Voici les réponses à tes questions :
- Cela est exact, simplement, lorsqu’on dira le mot émet (des mots Hachem Élokékhèm émet), on pensera qu’il ne fait pas partie du keriyat chéma mais de la berakha qui suit : émet Véyatsiv le matin ou émet véémouna le soir.
- Cela est faux.
Après avoir dit Hachem Élokékhèm du keriyat chéma, on répètera les 4 mots suivants : émet, Hachem Elokekhem émet en pensant que le dernier ne fait pas partie du chéma mais de la berakha suivante.
La seule différence est qu’étant donné qu’on ne peut pas compter sur le chalia’h tsibour, soit parce qu’il va trop vite, soit parce qu’il ne peut pas nous rendre quitte, on dira nous-mêmes la phrase qu’il aurait dû dire à notre place.
- Cela est faux.
Si l’on fait keriyat chéma de cha’harit ou d’arvit, même si l’on est seul, on agira comme exposé au n° 2.
C’est uniquement lorsqu’on fait keriyat chéma qui ne fait pas partie de ces deux prières, comme keriyat chéma al hamita, après avoir dit le dernier mot émet, qu’on rajoutera les mots Hachem Élokékhèm émet afin d’arriver à un total de 248 mots.
Étant donné qu’il n’y a pas de émet Véyatsiv ou émet véémouna, on ne dira pas un émet supplémentaire.
Si une chose n’est pas claire, n’hésite pas à me réécrire.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Après avoir dit Hachem Élokékhèm du keriyat chéma, on répètera les 4 mots suivants : émet, Hachem Elokekhem émet en pensant que le dernier ne fait pas partie du chéma mais de la berakha suivante.
La seule différence est qu’étant donné qu’on ne peut pas compter sur le chalia’h tsibour, soit parce qu’il va trop vite, soit parce qu’il ne peut pas nous rendre quitte, on dira nous-mêmes la phrase qu’il aurait dû dire à notre place.
Si l’on fait keriyat chéma de cha’harit ou d’arvit, même si l’on est seul, on agira comme exposé au n° 2.
C’est uniquement lorsqu’on fait keriyat chéma qui ne fait pas partie de ces deux prières, comme keriyat chéma al hamita, après avoir dit le dernier mot émet, qu’on rajoutera les mots Hachem Élokékhèm émet afin d’arriver à un total de 248 mots.
Étant donné qu’il n’y a pas de émet Véyatsiv ou émet véémouna, on ne dira pas un émet supplémentaire.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 72470
Date de création : 2016-09-18 14:15:28