Bonjour Rav,
Je vous remercie d’avoir accompagné une grande partie de mes Ben Hazmanim depuis des années.
Et surtout pour tous les Birourim que vous m’avez permis de faire sur la place de l’homme dans ce monde, le Limoud Torah etc…
Je vais, Beezrat Hachem, entamer ma deuxième année de Yéchiva dès Roch Hodech Elloul. Chéyavo Alénou Béchalo’m.
J’ai juste quelques questions tournant autour d’une Kavana dans la Téfila.
L’année dernière, certaines personnes me déconseillaient à maintes reprises de faire une deuxième année de Yéchiva, et Khol Chéken de consacrer ma vie dans la Torah…
Ces personnes me dérangeaient tellement, qu’un jour j’ai pensé à faire quelque chose;
Au moment où je dirai, à la fin de la Amida, « Vékhol Hakamim Alay Leraa, Mééra Hafer Atsatam Vékalkel Mahchévotam, je penserai à ses personnes là.
Puis, en pensant mentalement au Chem « KéRA’ SaTaN » (d’ailleurs, est-ce que c’est ce qu’il faut faire, le penser mentalement ?), je continuerai de penser à eux…
C’est ce que je fis. J’avais ainsi cette Kavana à presque toutes mes ‘Amidot
Baroukh Hachem, au Ben Hazmanim suivant, j’ai constaté des résultats incroyables; ils me décourageaient beaucoup moins et ont même en partie accepté que je continue la Yéchiva !
De plus, Baroukh Hachem, il n’y a pas eu de conséquence grave (ce qui est mon inquiétude)
Ma première question a figuré dans une paranthèse:
1) Est-ce qu’il faut juste penser mentalement au Chem KRASTN, ou même penser/prononcer « Kabel Rinat Amekha… »
Mes questions essentielles découlent tous de ceci:
2) Etait-ce bien ce que j’ai fais ?
Ou était-ce risqué pour les personnes à qui je pensait (« Yhyou Kémots Lifné Roua’h »… « kéra SATAN »…) ?
Ainsi, mes questions qui découlent sont:
3) Dois-je faire Téchouva ?
4) Puis-je recommencer à le faire pour d’autres situations ?
Est-il certain que cela ne peut pas avoir de conséquences graves sur la/es personne(s) à qui je pense à cet endroit de la Amida ?
5) Enfin, ma mère, elle aussi, à plus grande échelle, a énormément de Ikouvim dans sa Avoda, dû à d’autres personnes qui l’empêchent de servir Hachem convenablement, lui « faisant la tête » lorsqu’elle applique la Halakha, et même, en l’insultant (Kol Haam Bichgaga) lorsqu’elle est un peu Mahmir…
Ceci n’est parfois embêtant qu’à la longue, mais c’est malheureusement le cas; ma mère a donc des moments de pleurs, d’angoisses.
Baroukh Hachem, elle se motive pour travailler sur cela, et tente d’orienter sa Avoda sur les relations avec les autres (du côté du « Hatsnéa Lékhet Im Elokékha, du côté des Tokhakhot, du Kaf Zekhout…) tout en laissant intacte sa relation avec Hachem.
Ainsi, est-ce que je pourrais lui conseiller de faire cela (Kavana dans la Amida sus-mentionnée) pour faciliter sa Avoda ?
Merci Rav pour votre attention,
A bientôt
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Je suis très heureux d’apprendre que tu fais une deuxième année de Yéchiva.
Que D.ieu t’aide à monter encore et encore dans la avodat Hachem et dans le limoud haTorah hakedocha.
Tu as bien fait d’agir ainsi.
Tu peux le faire soit en pensée, soit en prononçant kabel rinat, etc.
Tu peux y penser chaque fois que cela est nécessaire sans qu’il y ait des conséquences négatives sur les personnes à propos desquelles tu fais cette demande à D.ieu.
Tu peux aussi conseiller à ta mère d’agir ainsi.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Que D.ieu t’aide à monter encore et encore dans la avodat Hachem et dans le limoud haTorah hakedocha.
Tu peux le faire soit en pensée, soit en prononçant kabel rinat, etc.
Tu peux y penser chaque fois que cela est nécessaire sans qu’il y ait des conséquences négatives sur les personnes à propos desquelles tu fais cette demande à D.ieu.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 72111
Date de création : 2016-08-25 00:33:41