Lirvod aRav
J’ai deux questions délicates a vous poses svp
1/ Une personne qui se marie et qui fait les shéva berakhot invite en dehors de chez elle :
– Est-il vrai qu’elle doive faire uniquement deux berakhot ?
2/ Est-il vrai qu’une femme qui s’est mariée mais qui n’était pas vierge à son mariage ne doit pas faire de shéva brahot ?
Ou Max 3 jours ?
Si oui, quelles sont les sources svp ?
Merci de vos réponses et de votre aide quotidienne –
Kol touv
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Voici les réponses à vos questions :
- La coutume en Érets Israël est que si on fait un chéva berakhot hors de la maison du ‘hatan et de la kala, on ne fait que deux berakhot : haguéfèn et acher bara.
Ainsi doivent agir les séfaradim en terre d’Israël ainsi qu’à l’étranger à moins qu’ils n’aient une coutume différente.
Les ashkénazim ont la coutume de faire les sept berakhot même en dehors de la maison du hatan ainsi que quelques communautés nord africaines.
En Israël, ces derniers ils doivent faire deux berakhot.
En France, on peut considérer qu’ils continuent leurs coutumes d’Afrique du nord et pourront donc éventuellement réciter les sept berakhot.
Mais à priori il semblerait qu’il soit mieux qu’ils fassent la coutume israélienne qui est de ne faire que deux berakhot.
(Yalkout Yossef, Sova Sma’hot, tome 1, page 301)
- Il est faux de dire qu’une femme qui n’est pas vierge le jour de son mariage ne doit pas faire sept jours de chéva berakhot.
Ce n’est que si son mari est veuf ou divorcé et que elle n’est pas vierge qu’ils ne feront qu’un seul jour de chéva berakhot.
(Choul’han Aroukh, Even Haézer, chapitre 62, alinéa 6.
Voir aussi Yabia Omer, tome 5, Even Haézer, chapitre 11)
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Ainsi doivent agir les séfaradim en terre d’Israël ainsi qu’à l’étranger à moins qu’ils n’aient une coutume différente.
Les ashkénazim ont la coutume de faire les sept berakhot même en dehors de la maison du hatan ainsi que quelques communautés nord africaines.
En Israël, ces derniers ils doivent faire deux berakhot.
En France, on peut considérer qu’ils continuent leurs coutumes d’Afrique du nord et pourront donc éventuellement réciter les sept berakhot.
Mais à priori il semblerait qu’il soit mieux qu’ils fassent la coutume israélienne qui est de ne faire que deux berakhot.
(Yalkout Yossef, Sova Sma’hot, tome 1, page 301)
Ce n’est que si son mari est veuf ou divorcé et que elle n’est pas vierge qu’ils ne feront qu’un seul jour de chéva berakhot.
(Choul’han Aroukh, Even Haézer, chapitre 62, alinéa 6.
Voir aussi Yabia Omer, tome 5, Even Haézer, chapitre 11)
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 72089
Date de création : 2016-08-22 23:25:33
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