Question de kedoucha…

Bonjour Rav,

La partie inférieur de la jambe d’une femme c’est à dire une femme qui ne porte pas de collant est une Erva qui interdit de prononcer des paroles chebikdoucha face à elle ? Doit elle être couverte a la maison quand la femme est nidda ?

Dans une salle de bain avec des toilettes , a-t-on le droit de parler ?
Et de penser a des paroles de Torah ?

A ton le droit de prier en pyjama (tsnioute) si on arrive à se couvrir entièrement et faire en sorte qu’on puisse sortir ainsi dans la rue ?

Une femme doit elle suivre les horaires de la téfila et du Chéma ?

Un homme et une femme n’ont pas le droit de parler ensemble , mais dans quelle mesure ?
Si je suis amener a parler a un homme par ex un médecin ou un homme qui travaille avec moi , sympathiser sera assour ?

Merci beaucoup

 

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom,

Voici les réponses à tes questions :

  1. La partie inférieure de la jambe d’une femme (ne portant pas de collant) est une erva, et par conséquent il est interdit de prononcer des paroles de Torah ou de prière en voyant cette partie de la jambe.
    Quand la femme est nida, cette partie de la jambe doit être couverte face à son mari.
  2. Dans une salle de bain avec des toilettes, on n’a pas le droit de parler, ni d’avoir de pensée de Torah.
  3. A priori, il faut s’habiller pour la prière comme quand on va rencontrer quelqu’un d’important ; on ne peut donc pas prier en pyjama.
  4. La femme n’a pas l’obligation de suivre les horaires du chéma.

    Par contre, elle ne pourra pas faire la prière de cha’harit après le midi juif ; si elle veut prier après ce moment, elle devra attendre le temps de min’ha, c’est-à-dire 37 minute relatives après le midi juif.

    Idem, elle ne pourra pas faire Arvit quand c’est le temps de min’ha, elle devra attendre le temps de la prière d’Arvit.

    Mais concrètement, elle pourra faire par exemple cha’harit à 11h alors que ce n’est déjà plus trop le temps de la téfila pour les hommes.

  5. Un homme et une femme peuvent converser ensemble, mais ils doivent garder beaucoup de distances et de retenue, c’est-à-dire ne pas rigoler ensemble, pour ne pas ‘has véchalom tomber dans le piège de « sympathiser ».

Au revoir,
Rav Ron Chaya

 

Référence Leava : 72015
Date de création : 2016-08-15 12:19:38