Bonjour Rav,
Le rav de mon père m’a présenté quelqu’un qui d’après lui est vraiment religieux , bien pour moi .
Ce garçon compte habiter à Paris et travailler mi temps , mon rêve est d’épouser un avrekh et d’habiter en Israël mais je ne sais pas si j’ai ce mérite et si serais heureuse dans ce cadre si différent du mien , restreinte financièrement , loin de ma famille..
Dois je me forcer a aller en Israël pour un bonheur à long terme , ou dois je rester à Paris et continuer à fréquenter ce garçon qui jusque là m’avait beaucoup plu ?
C’est blizzard à dire, mais je me sens plus proche D’Hachem à Paris, c’est possible ? J’ai plus de facilité dans ma Avodat Hachem ; dois je prendre cela en compte?
Merci beaucoup Rav pour vos réponse !
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Si vous avez ne serait-ce qu’une option d’être la femme d’un avrekh en Israël, il ne faut pas hésiter à tenter le coup.
Au pire des cas, vous n’aurez pas un mari avrekh mais un mari qui étudie à mi-temps, et au pire des cas, vous pourrez toujours revenir en France.
Mais étant donné que c’est vraiment la meilleure réalisation de soi qu’une femme peut avoir, il est trop dommage de ne pas essayer.
Il se peut qu’aujourd’hui cela vous paraisse extrêmement dur.
Mais si on y va pas à pas, cela devient très facile.
Premier pas :
Venir en Israël.
Deuxième étape :
Si possible, faire un séminaire.
Ensuite, personne n’a dit qu’on doit se marier avec quelqu’un qui restera avrekh toute sa vie: on se marie avec quelqu’un qui veut essayer d’être avrekh et, après un ou deux ans, on statue ; on voit si on peut continuer encore, encore un ou deux ans etc.
Il est normal que vous vous sentiez plus proche d’Hachem à Paris qu’en Israël, car en Israël il y a beaucoup de lumière.
Et comme disent ‘Hazal, une bougie allumée en plein jour ne fait aucun effet.
Par contre, à Paris, où règne l’obscurité presque totale, la petite bougie que vous êtes illumine beaucoup.
Ce n’est pas pour cela qu’il faut choisir l’obscurité.
Il faut choisir la lumière.
Et en plus de tous les arguments que j’ai dit, les Grands disent que le Machia‘h va arriver incessamment sous peu, et il est clair qu’il est mieux d’être en Israël pour le recevoir plutôt qu’à l’étranger…
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Au pire des cas, vous n’aurez pas un mari avrekh mais un mari qui étudie à mi-temps, et au pire des cas, vous pourrez toujours revenir en France.
Mais étant donné que c’est vraiment la meilleure réalisation de soi qu’une femme peut avoir, il est trop dommage de ne pas essayer.
Il se peut qu’aujourd’hui cela vous paraisse extrêmement dur.
Mais si on y va pas à pas, cela devient très facile.
Venir en Israël.
Si possible, faire un séminaire.
Et comme disent ‘Hazal, une bougie allumée en plein jour ne fait aucun effet.
Par contre, à Paris, où règne l’obscurité presque totale, la petite bougie que vous êtes illumine beaucoup.
Ce n’est pas pour cela qu’il faut choisir l’obscurité.
Il faut choisir la lumière.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 71612
Date de création : 2016-07-24 12:20:45