Livre de Téhilim sous mon siège et autres questions….

Réaction à Avoir un livre de Tehilim dans son sac pose-t-il problème dans les toilettes ?

Merci beaucoup pour votre réponse, Rav.

Lié à cela, j’ai une autre question:
Quand je voyage en avion je laisse mon sac sur le sol en dessous du siège devant moi.
Si le livre de Tehilim est dans 2 enveloppes est-ce que je peux laisser mon sac là-bas ou c’est mieux de sortir le livre de Tehilim pendant le voyage ?

Je profite de cette question pour vous en poser d’autres:

(1) Dans la synagogue où je vais, souvent pour le Moussaf de Chabbat l’officiant commence depuis le début en voix haute et tout suite fait la partie Qeddoucha. Après la Queddoucha, il s’arrête un peu pour laisser les gens continuent et après il termine. Mais ça ne donne pas l’impression d’avoir une veritable répétition où il attends les gens et après lui fait la répétition. Est-ce que c’est commun de faire comme cela? Comment je dois agir dans le cas où ce n’est pas excellent ?

(2) Dans le livre de Tehilim que j’ai, il y a deux listes qui indique quelle tehilim il faut lire dans tel situation. Une liste c’est selon le ‘Hida et l’autre par Hervé Menahem Smadja. Est-ce que vous pouvez m’éclairer en terms de – est-ce que je dois suivre qu’une seule liste? Dans le cas ou le même tehilim est indiqué pour different chose, quelle avis je dois suivre? Sur tout parce que il y a des choses qui sont indiqué dans le liste de Smadja qui n’apparaisse pas dans la liste de ‘Hilda.

(3) Est-que une femme a le droit de faire le Moussaf sans avoir fait la Amida (cas de Chabbat)?

(4) Je fait le kiddouch à la synagogue samedi matin et je mange normalement un kazayit de mezonot. Avant de partir je dois faire la al hamikhya mais je ne la connais pas par coeur. Est-ce que je dois descendre le livre de prière dans la salle où j’ai mangé ou je peux le faire depuis la partie pour les femmes étant donné que je vois directement l’endroit ou j’ai fiat le kiddouch?

(5) Est-ce que il faut re-faire la bénédiction de la torah si nous avons dormi plus d’une heure pendant la journée. Si oui, je comprends que l’on fait la bénédiction suivi par la bénédiction des Kohanim comme le matin?

Merci d’avance et chavoua tov!

 

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom,

Vous pouvez laisser votre sac par terre alors qu’il contient un livre de Téhilim, bien que le livre ne soit pas recouvert de deux couches.
C’est juste pour les tefillins que l’on dépose dans un sac ou une valise qu’il est bien de garder une distance de 8 centimètres entre eux et le sol.
Mais pour un livre de Téhilim imprimé, cela n’est pas nécessaire.

Voici les réponses à vos questions : 

  1. Il est clair qu’il est préférable de faire une répétition, mais en tant que femme, cela ne vous concerne pas, donc faites simplement votre amida.
  2. J’imagine que le Rav Hervé Menahem Smadja a pris ces informations d’autres listes de grands rabbanim éminents.
    Dans cette mesure, les deux sont valables.
  3. Ce n’est qu’en cas de force majeure que l’on peut faire Moussaf avant cha’harit.
    Une femme, qui n’a pas l’obligation de prier avec le public, ne devra à plus forte raison pas agir ainsi.
    Elle priera d’abord cha’harit et Moussaf ensuite.
    Bien que le public fasse Moussaf, elle fera pendant ce temps cha’harit et ensuite, si elle le veut, Moussaf.
  4. Si en faisant la berakha de mézonot, vous pensez que vous pourrez en manger ensuite dans la partie de la synagogue réservée aux femmes, bien que finalement, vous n’y aurez pas mangé, étant donné que vous pensez à cela u moment de la berakha, de ce fait, cet endroit et celui où vous avez vraiment mangé sont considérés comme un seul et même endroit.
    A plus forte raison si vous voyez l’endroit où vous avez mangé.
    Donc il n’y a aucun problème à agir ainsi.
  5. Si l’on a dormi couché plus d’une demi-heure dans la journée, il est bien de réciter birkot haTorah sans prononcer les mots « Ata Hachem Elokénou mélèkh haolam », ni « Ata Hachem ».
    En fin de cette berakha, on prononcera la bénédiction des Cohanim comme on le fait le matin.
    Tout cela n’étant bien sûr qu’une mesure de piété.

Au revoir,
Rav Ron Chaya

 

Référence Leava : 71532
Date de création : 2016-07-18 12:11:22