Etat second…

 

Kavod haRav

  1. Vous avez dit que fumer le cannabis, c’est zéro, et qu’étudier la Torah sous l’emprise de cannabis était caduc…Alors qu’en est il de celui à qui on a prescrit du cannabis légalement car il souffre d’une maladie comme le cancer (ou la sclérose, ou autre) ; doit-on lui conseiller de ne pas étudier ?
  2. Ensuite après 4 ou 5 verres de vodka, on est  un peu éméché…
    A-t-on le droit d’étudier ou de prier ?Quel comparatif entre l’alcool et le cannabis c a dire dans l absolue si on est plus réceptif après un joint plutôt qu’après de l’alcool puis-je étudier ou prier ?
  3. Si dans un miniane de 10 personne 3 personne son sous l influence du cannabis peut on prier avec eux ou plutôt ne pas faire l office ?Pareil pour l’alcool :
    Dans un miniane, 3 personnes ont bu assez pour être « stone » mais pas assez pour être ivre.
    Peut on faire l’office ou vaut mieux ne pas le faire ?
  4. Si une femme porte un stérilet ou prend la pilule, le couple (marié bien sûr) peut-il avoir des rapport (tout en sachant que ce n’est que pour le plaisir et non pour procréer) ?

Merci

 

 

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom Gavriel,

Voici les réponses à tes questions :

  1. Une personne qui est sous l’emprise du cannabis a le droit d’étudier la Torah.
    Si on ne lui a pas prescrit du cannabis, il fait un interdit en en prenant, mais si on le lui a prescrit, il a le droit d’en prendre, et ne fait pas un interdit par cela.
    Agav
  2. En ce qui concerne l’ivresse ou l’état second dû à la prise de drogues, tant qu’on peut se tenir droit devant un roi, on peut faire sa prière, sinon, non.
  3. Idem à propos d’associer des personnes à un minian :
    S’ils peuvent se tenir droits devant un roi, ils pourront être associés à un minian.Sinon, ils pourront être associés au minian mais ne pourront pas être comptés parmi les 10 personnes qui prient.
    C’est-à-dire qu’on pourra dire le kadich, mais la prière ne sera pas considérée comme une prière en minian.
  4. Si une femme prend des contraceptifs, son mari a le droit et l’obligation d’avoir des relations avec elle.

‘Hodèch Tov oumévorakh

Au revoir,
Rav Ron Chaya

 

 

Référence Leava : 71330
Date de création : 2016-07-04 23:13:13