A-ton le droit de marcher durant le kaddich ?

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom Annaelle,

Il y a deux personnes concernées par cela :

Celle qui dit la Kadich et celle qui l’écoute.

Celle qui l’écoute peux marcher, l’essentiel est de l’écouter et de répondre avec beaucoup d’intention, et d’habitude, lorsqu’on est immobile, on a plus d’attention que quand on marche, mais on ne peut pas interdire de marcher.

En ce qui concerne celui qui dit le Kadich, il est écrit (Choul’han Aroukh Harav, chapitre 53, alinéa 8, et commentaires du Gaon de Vilna sur le Choul’han Aroukh, chapitre 53, alinéa 11) que le Kadich est un peu comme la amida, c’est pourquoi à la fin du kadich on dit des fois « ‘Ossé Chalom bimromav », comme si on se retirait de devant Le Roi, comme on le fait après la amida.
Dans cette mesure, la coutume est qu’on le dise les pieds joints, en étant immobile, et tourné vers le Temple.

Néanmoins, comme l’écrit, le livre Mekor ‘Haïm du même auteur que le ’Havot Yaïr, au début du chapitre 55, il n’y a pas de sources dans les Richonim ni dans les A’haronim au fait de dire le kadich les pieds joints, mais pour les raison que j’ai exposé un peu plus haut (que le kadich et la amida se ressemblent), on agit ainsi.

Et dans le livre Kav Hayachar, chapitre 50, il est écrit « j’ai reçu d’un homme pieux que lorsqu’on dit « Yéhé Chémé Rabba », il faut joindre ses pieds comme dans la amida en signe que D. écoute la prière du peuple d’Israël ».

De même, du fait de cette ressemblance qu’il y a entre le kadich et la amida, on évitera aussi de passer dans les 2 mètres devant celui qui dit le kadich, au moins durant les 5 premiers Amènim.

Chabbat Chalom

Au revoir,
Rav Ron Chaya

Référence Leava : 70720
Date de création : 2016-05-27 09:52:21