Je fais des études et je ne peux pas étudier la Torah toute la journée… Est-ce que D. considère cela comme du temps perdu ?

Chalom rav,

Dans votre dernier cours, vous parlez de l’importance du temps et que Hachem ne pardonne pas le fait de perdre son temps au lieu d’étudier.

Comment faire car je fais des études qui me demandent forcément du temps de travail, donc je ne peux pas étudier la Torah toute la journée…
Est-ce que D. considère cela comme du temps perdu ?

De plus vous dites que c’est ce qu’on apprend ici qui nous servira dans le monde futur.
Mais le olam haba d’après ce que j’ai compris est réservé à la connaissance d’Hachem, il n’y aura donc pas d’étude de Torah la bas ?
Et une façon de s’élever encore ?
Ou est ce uniquement ce qu’on étudie ici qui déterminera notre place une bonne fois pour toute ?

Merci

 

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom Simah,

D.ieu comprend très bien qu’on ne peut pas étudier la Torah en espérant que l’argent tombera du ciel.
Donc lorsqu’il est nécessaire de travailler pour subvenir à ses besoins ou à ceux de sa famille, cela n’est pas considéré comme du Bitoul Torah.

La question est de savoir quel temps investir pour le gagne-pain, et combien de temps se consacrer pour notre vraie réalité. Très souvent, on investit beaucoup trop dans notre gagne-pain, chose éphémère ne concernant que le monde fini dans lequel nous nous trouvons, et on oublie complètement notre vraie réalité qui est celle de notre âme infinie et du Olam Haba.

La connaissance d’Hachem est la Torah.
La Torah est la pensée d’Hachem, et Lui et Sa pensée font un.

Au Olam Haba, D.ieu nous dévoilera toutes les profondeurs de ce qu’Il pense et de ce qu’Il est, c’est-à-dire la Torah.
En fonction de la Torah qu’on aura apprise sur Terre, on pourra l’approfondir au Olam Haba.
En revanche, tout ce qu’on n’aura pas appris ici nous restera inconnu à tout jamais, sauf si on n’avait vraiment pas le choix.

En effet, si on voulait vraiment étudier et qu’on n’a pas pu le faire malgré nous, il est écrit que D.ieu considère que la simple pensée de faire la Mitsva est considérée comme si on l’avait réalisée, bien qu’on ne l’ait pas accomplie concrètement car on a été contraint malgré nous.

Au revoir,
Rav Ron Chaya

 

Référence Leava : 69598
Date de création : 2016-03-07 23:36:30