Bonjour Rav Ron Chaya,
J’ai 2 questions a vous poser qui n’ont vraiment rien en rapport mais qui sont toutes deux très importantes pour moi…
- Par rapport à votre cours sur le choix du métier (qui est au passage très intéressant), j’aimerais savoir si tout ce que vous dites a propos de ce choix est également valable pour les filles ?
Est ce que le choix du métier doit rester un moyen et non un but ?
Est ce qu’une femme doit faire le choix qui lui permettrait d’étudier un maximum la Torah ?
Ne doit elle pas trouver dans le métier quelque chose qui l’épanouirait et l’accomplirait ?
Comment doit-elle concilier famille et vie professionnelle? - Pourquoi fait on des berakhots sur les aliments que nous mangeons ?
On m’avait donné explication suivante :
Tout ce qui est sur Terre appartient a Dieu et donc pour t’approprier un aliment, il ne suffit pas de l’acheter mais il faut aussi faire la braha dessus…Cependant cette explication ne me convient pas car dans ces cas la pourquoi ne ferions nous pas des berakhot pour tous ce que nous possédons ?
Par exemple, pourquoi ne pas faire une braha avant d’écrire sur une feuille de papier ?
(puisque celle ci vient de l’arbre et donc de D.ieu)
Merci pour tout
A bientôt
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Voici les réponses à vos questions :
- Il est clair qu’également pour la femme, le métier ne doit pas être un but en soi, mais seulement un moyen.
Il va de soi qu’il n’est pas incompatible et qu’il est même souhaitable que ce métier soit une chose qui lui permette de s’épanouir, toutefois elle doit bien comprendre qu’il ne s’agit pas de son but essentiel dans la vie.
Son but est de servir Hachem, et bien qu’elle n’ait pas la Mitsva d’étudier un maximum de Torah, il n’en reste pas moins qu’elle a aussi l’obligation d’étudier les lois, la pensée juive, le moussar, etc., de prier, de créer une famille, d’être en relation avec Hachem etc.
Elle devra donc choisir un métier en adéquation avec tous ces critères.
Il faut surtout qu’il s’agisse d’un métier n’impliquant aucune transgression de la Torah, que ce soit au niveau des limites de la Tsniout (pudeur), du vol, du mensonge etc.
Que D.ieu vous aide à trouver le métier qui correspond le mieux à tout cela, Amen.
- D’après la mystique juive, on récite la Berakha avant la consommation afin de neutraliser la charge spirituelle négative présente dans un aliment et également pour en récupérer la charge positive.
Pour plus de détails à ce sujet, consultez le cours intitulé « La cacherout : les raisons profondes ».
Tout ce que je dis dans ce cours est aussi valable pour la bénédiction qu’on récite sur un aliment.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Il va de soi qu’il n’est pas incompatible et qu’il est même souhaitable que ce métier soit une chose qui lui permette de s’épanouir, toutefois elle doit bien comprendre qu’il ne s’agit pas de son but essentiel dans la vie.
Son but est de servir Hachem, et bien qu’elle n’ait pas la Mitsva d’étudier un maximum de Torah, il n’en reste pas moins qu’elle a aussi l’obligation d’étudier les lois, la pensée juive, le moussar, etc., de prier, de créer une famille, d’être en relation avec Hachem etc.
Elle devra donc choisir un métier en adéquation avec tous ces critères.
Il faut surtout qu’il s’agisse d’un métier n’impliquant aucune transgression de la Torah, que ce soit au niveau des limites de la Tsniout (pudeur), du vol, du mensonge etc.
Que D.ieu vous aide à trouver le métier qui correspond le mieux à tout cela, Amen.
Pour plus de détails à ce sujet, consultez le cours intitulé « La cacherout : les raisons profondes ».
Tout ce que je dis dans ce cours est aussi valable pour la bénédiction qu’on récite sur un aliment.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 69107
Date de création : 2016-01-29 15:45:05