Bonjour Rav et encore merci pour tous vos enseignements.
J’ai plusieurs questions:
1) j’ai lu dans votre rubrique questions réponses une personne qui parle de la première Michna Pirké Avot de 28 mots suite à ce mail je suis entrain de l’apprendre par coeur ainsi que la traduction, ma question est de savoir si c’est considéré comme de l’étude de Torah quand je récite ce passage ainsi que la traduction?
Et de savoir si j’ai le droit de réciter cette Michna tous les jours?
2) J’étudie les Halakhot dans le Yalkout Yossef du Choulhan Aroukh, je voulais savoir si c’était considéré comme de l’étude de Torah au même titre que l’étude de la Guemara ?
3) j’essaie depuis 4 paracha et pour l’instant j’y arrive et en plus sa me plait de lire deux fois la paracha de la semaine ainsi qu’une foi Onkelos, ça me prend énormément de temps,( sachant que je ne comprends pas ce que je lis) et j’ai plus le temps de lire la traduction de la paracha ainsi que les commentaires de rachi,
Que Faire???
Merci beaucoup
Jonas
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Jonas,
Voici les réponses à tes questions :
1) Réciter une Michna par cœur ainsi que sa traduction est absolument considéré comme de l’étude de Torah.
Tu peux la réciter tous les jours et même en permanence.
2) Étudier les Halakhot est considéré comme une étude de Torah absolument nécessaire, on ne peut pas vire sans Halakha.
Il est vrai que le ‘Hafets ‘Haïm dit qu’une étude qui demande plus d’efforts apporte plus de mérites.
Dans cette mesure, il se peut que l’étude de la Guémara donne plus de mérites, mais il faut avant tout savoir comment vivre en tant que bon juif, donc la Halakha est prioritaire.
Si on a plus de temps, on étudiera aussi la Guémara, sans oublier bien sûr le Moussar, lui aussi absolument nécessaire.
3) Il est écrit dans le Choul’han Aroukh (Ora’h ‘Haïm, chapitre 285 alinéa 2) que lire le commentaire de Rachi dans la Paracha revient à lire la traduction en araméen d’Onkelos.
Donc si tu préfères étudier le commentaire de Rachi plutôt que cette traduction en araméen que tu ne comprends pas, tu peux tout à fait agir ainsi.
Le Choul’han Aroukh ajoute qu’une personne qui a la crainte de D.ieu fera les deux, c’est-à-dire qu’elle lira la Paracha deux fois en hébreu, une fois en araméen, et étudiera aussi le commentaire de Rachi.
‘Hanouca Saméa’h, ‘Hodèch Tov oumévorakh et Chabbat Chalom
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Tu peux la réciter tous les jours et même en permanence.
Il est vrai que le ‘Hafets ‘Haïm dit qu’une étude qui demande plus d’efforts apporte plus de mérites.
Dans cette mesure, il se peut que l’étude de la Guémara donne plus de mérites, mais il faut avant tout savoir comment vivre en tant que bon juif, donc la Halakha est prioritaire.
Si on a plus de temps, on étudiera aussi la Guémara, sans oublier bien sûr le Moussar, lui aussi absolument nécessaire.
Donc si tu préfères étudier le commentaire de Rachi plutôt que cette traduction en araméen que tu ne comprends pas, tu peux tout à fait agir ainsi.
Le Choul’han Aroukh ajoute qu’une personne qui a la crainte de D.ieu fera les deux, c’est-à-dire qu’elle lira la Paracha deux fois en hébreu, une fois en araméen, et étudiera aussi le commentaire de Rachi.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 68391
Date de création : 2015-12-11 10:56:30