Bonjour Rav,
Un objet rentré aux toilettes a t-il un statut spécial ?
Je pense plus précisément au téléphone portable : il arrive de le sortir pour y jouer aux toilettes, mais est aussi utilisé hors des toilettes pour y lire des paroles de Thora, prière etc.
Le fait de rentrer aux toilettes avec son téléphone portable (ou autre objet) au moins une fois, lui confère t-il un statut particulier qui nous obligerai alors à nous laver les mains à chaque fois qu’on le touchera, si l’on veut par la suite dire une Berakha ou paroles de Thora ?
Peut-on y lire à travers des textes sacrés ?
Autre question :
Lorsqu’on touche le sol (ou tapis), faut-il se laver les mains avant de dire une Berakha ou paroles de Thora – comme quant on touche une partie voilée du corps ?
Merci de votre réponse,
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Jonathan,
Il n’y a aucun problème à faire entrer un téléphone portable dans les toilettes, cela ne change en rien son statut.
On pourra donc s’en servir ensuite pour lire des textes de Torah ou de prières.
Il n’y a que la nourriture qu’il est interdit de faire entrer aux toilettes.
Si elle y est entrée, même soigneusement enveloppée, il faudra la laver de la même manière que pour Nétilat Yadaïm, c’est-à-dire en y versant de l’eau à trois reprises à l’aide d’un ustensile.
Si agir ainsi détériorera la nourriture, on sera dispensé de cette pratique, mais si la nourriture qui y est entrée n’est pas onéreuse, on préfèrera ne pas la manger.
Néanmoins, une « combine » est conseillée :
Par exemple, s’il s’agit de pain (sur lequel on ne peut pas verser de l’eau car il serait inconsommable), il suffit de le congeler puis d’y verser de l’eau à trois reprises à l’aide d’un ustensile, et on l’essuie.
Lorsqu’il sera décongelé, il sera tout à fait comestible.
Idem pour tous les autres types de nourriture pour lesquels on peut agir ainsi.
Lorsqu’on touche le sol ou un tapis, il n’est pas nécessaire de se laver les mains avant de réciter une Berakha ou de lire un texte de Torah.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
On pourra donc s’en servir ensuite pour lire des textes de Torah ou de prières.
Si elle y est entrée, même soigneusement enveloppée, il faudra la laver de la même manière que pour Nétilat Yadaïm, c’est-à-dire en y versant de l’eau à trois reprises à l’aide d’un ustensile.
Si agir ainsi détériorera la nourriture, on sera dispensé de cette pratique, mais si la nourriture qui y est entrée n’est pas onéreuse, on préfèrera ne pas la manger.
Par exemple, s’il s’agit de pain (sur lequel on ne peut pas verser de l’eau car il serait inconsommable), il suffit de le congeler puis d’y verser de l’eau à trois reprises à l’aide d’un ustensile, et on l’essuie.
Lorsqu’il sera décongelé, il sera tout à fait comestible.
Idem pour tous les autres types de nourriture pour lesquels on peut agir ainsi.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 68335
Date de création : 2015-12-07 13:12:22
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