Si une poubelle contient des déchets alimentaires putréfiés sans mauvaise odeur, ai-je le droit de faire une berakha à côté ? Idem pour des excrément de chiens ?

Chalom Rav,

Concernant l’interdit de dire ou penser des divrei torah face à des putréfactions dans mon domaine :

1. Si la poubelle qui est dans ma cuisine contient des déchets alimentaires putréfiés mais quand je l’ouvre il ne se dégage pas une mauvaise odeur sauf si je colle mon nez sur le déchet, ai-je le droit de faire une berakha dans ma cuisine ou d’y étudier ?
2. Si je suis dans la rue, il y a de fortes chances voire une quasi certitude qu’il va y avoir sur mon chemin même au loin des excréments de chien.

   D’une manière générale, il est assez rare que lorsque je passe à côté de ces excréments il se dégage une mauvaise odeur sauf sans doute si je me baisse vraiment pour approcher mon nez.

   Dans ce cas, est-ce que je rentre dans l’interdit de dire ou penser des divrei torah ? 
   Y a t il dans ce cas une différence entre dire et penser
   (ex. écouter un cours avec ses écouteurs) ?

   Autrement dit, y a t il une distance autour de la putréfaction au-delà de laquelle si on ne sent pas d’odeur on peut considérer qu’on ne rentre pas dans l’interdit ?
   S’il n’y a pas de distance minimale, dans ce cas ne peut-on pas considérer que tous ceux qui disent ou pensent Torah dans la rue commettent l’interdit ?

Merci par avance