Le problème de yi’houd se poserait il entre un beau père et sa belle fille si le mari de celle ci est dans la ville ?

Shalom rav ,

Le problème de yi’houd se poserait il entre un beau père et sa belle fille si le mari de celle ci est dans la ville ?

Merci

 

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom,

Il est vrai qu’il existe une autorisation de Yi’houd pour une femme lorsque son mari est dans la ville, mais il faut d’abord savoir que cela n’est pas l’avis de tout le monde, certains l’interdisent.
Et tous sont d’accord pour dire qu’il faut s’éloigner de la laideur et de ce qui lui ressemble.

C’est pourquoi on ne préférera autoriser cela que si on a des circonstances qui facilitent le fait de le permettre.
Par exemple, s’il y a deux femmes avec un homme, cela est plus facile car le yi’houd d’un homme avec une femme n’est qu’un interdit Dérabannan, on pourra donc autoriser ce type de Yi’houd si le mari de l’une d’entre elles est dans la ville.

Certains disent que cette autorisation n’est valable que dans une ville relativement petite, mais pas dans une grande ville car il faut que le mari soit relativement proche afin qu’il puisse arriver à chaque moment.
Certains disent aussi que cela n’est valable que si le mari sait où se trouve sa femme, mais d’autres l’autorisent aussi s’il ne le sait pas.

Il est bien d’être Mahmir.

Il faut aussi que les deux personnes en yi’houd sachent qu’il leur est permis d’être en yi’houd que parce que le mari de la femme se trouve dans la ville.

Dans tous les cas, on pourra autoriser si la porte de la maison est ouverte au domaine public.

Pour en venir à ta question de savoir si l’autorisation d’un mari dans la ville est valable entre un beau-père et sa belle-fille, tout dépend à quel point ils sont proches car la Halakha interdit le Yi’houd d’un homme et d’une femme dont le mari est dans la ville si « Libo Gass Bah », c’est-à-dire qu’elle est habituée à lui et qu’ils ont des relations amicales telles que par exemple des cousins ou des amis de longue date.

Donc s’ils ont des relations pudiques entre eux et se parlent à peine, cela est permis.
Mais s’ils sont très copains, il faut interdire.

Au revoir,
Rav Ron Chaya

 

Référence Leava : 66804
Date de création : 2015-07-30 17:01:43