Bonjour Rav Chaya
J’ai acheté un ensemble du plusieurs livres kodech, vendus dans une petite boite en carton dont je n’ai pas l’utilité.
Celle-ci était donc directement en contact avec les livres.
Dois-je la mettre à la gueniza ?
Dans la même optique, faut-il mettre à la gueniza un boitier de mezouza, dans la mesure où la mezouza est enveloppée d’un plastique et n’a donc pas été en contact direct avec le boîtier ?
Merci beaucoup
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom David,
Les décisionnaires (voir Piské Techouvot, tome 2, page 280 ; Chout Michné Halakhot, tome 7, chapitre 24) écrivent clairement qu’étant donné que l’on sait qu’un jour l’acheteur des livres sortira ces derniers de la boîte en carton et qu’il voudra se débarrasser de la boîte en carton, c’est comme si les diffuseurs (qui les mettent dans les boîtes) ont posé la condition qu’il n’y aura de la kédoucha que pour une durée de temps limité ; dans cette mesure il n’y a aucun problème à jeter ces boîtes en carton (ou autres emballage) une fois qu’on en aura retiré les livres.
Par contre, le boiter de la mézouza, bien qu’il ne soit pas en contact direct avec la mézouza, étant donné qu’on considère que l’enveloppe en plastique qui entoure la mézouza n’est là que pour protéger la mézouza de l’humidité (ou autres choses du même type), elle n’est pas considérée comme faisant un écran entre la sainteté de la mézouza et son boîtier ; dans cette mesure, le boîtier est considéré comme un tachemich kédoucha, et on doit donc le mettre à la gueniza après utilisation, à moins qu’on ait posé la condition avant de l’utiliser qu’une fois qu’on aura fini de l’utiliser dans son utilisation sainte, on pourra l’utiliser de façon profane.
(Piské Techouva, tome 2, pages 276 et 277)
Chabbat Chalom
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 66697
Date de création : 2015-07-21 20:28:08