Il est écrit que Hashem nous envoie une klala parce qu’on ne L’a pas servi avec joie et contentement du coeur. Concrètement ça donne quoi ?

Bonjour,

1) Dans Devarim il est écrit que Hashem nous envoie une klala parce qu’on ne L’a pas servi avec joie et contentement du cœur.
Sans rentrer dans le sujet particulier de la amida, si j’applique cette condition de joie au moment où je fais des mitzvot, concrètement ça donne quoi?

Exemple :
Je fais la brakha boré pri haetz sur une pomme.
Je me mets en condition en me forçant à sourire, voir même en me rappelant de quelque chose positive qui me met dans une disposition joyeuse, et là je dis la Brakha en faisant appel à tous mes zigomatiques et en ayant les kavanot liées à chaque mot de la benediction.
Ensuite, après avoir croqué la pomme il m’arrive souvent de vraiment rire car je me rends compte à quel point nous ne sommes rien vis-à-vis d’Hashem et qu’il nous permet quand même de vivre et de s’attacher à lui dans des choses insignifiantes si on peut dire comme la nourriture.
Est-ce la bonne façon de faire ou bien la raison de ma rigolade est erronée?
C’est ça faire les mitzvot dans la joie?

2) Peut-on réciter un maamar du Rabbi, le fameux lekha dodi, lors de son mariage pour montrer son profond attachement à la ‘hassidout malgré que l’on suive les coutumes séfarades et le Yalkout Yossef?

Kol touv,
Shabbat Shalom.