Bonjour cher rav chaya
1/Dans un cas où je suis en France et je me rends compte pendant Chabbat que je ne dispose que d’un seul pain entier (et que je ne peux pas aller en emprunter un chez le voisin car je porterais), puis-je prendre un gâteau pour faire la mitzva de le’hem michne ou bien il faut 2 pains?
2/Autre question:
Pour tous les repas de chabbat vous répondez qu’il faut le’hem michné:
Cela inclut la séouda reviit motsae chabat?
Merci pour votre eclairage quotidien
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom David,
Voici les réponses à tes questions :
- Si tu n’as pas un second pain pour faire lé’hem michné, tu peux prendre un gâteau pour faire cette mitsva, mais il faudrait que ce soit un gâteau qui ne rentre pas dans ces définitions :
Cas A : si la pâte qui a servi à faire la pâtisserie était une pâte liquide (avant la cuisson).
Cas B : dans le cas où la pâte n’était pas liquide (avant la cuisson), si on a rempli ces trois conditions à la fois :
– le gâteau est fourré, c’est-à-dire qu’il a des poches dans lesquelles il y a autre chose que du gâteau, ou même sans que ce soit des poches, si on a inséré dans la pâte des amandes, des pistaches, des raisins secs, etc. (si ces aliments sont posées sur la pâte, comme dans le cas d’une tarte par exemple, on ne fera pas la berakha; pour remplir cette condition, il faut expressément que ces aliments soient dans la pâte).
– la pâte a un goût différent du pain, c’est-à-dire qu’on y a mélangé du sucre, ou de l’huile, ou du lait, ou tout autre chose dans une quantité suffisante pour que cela soit ressenti sur la langue.
– la pâtisserie est croustillante (pas comme un croissant croustillant mais comme une matsa ou un biscuit).
Cas C : la pâtisserie n’est pas cuite au four mais frite dans l’huile.
(Pour plus de détails à ce sujet, consulte ce lien).
Et si tu n’as même pas cela, alors tu peux prendre n’importe quel gâteau.
- Pas besoin d’avoir un lé’hem michné pour séouda réviit.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Cas A : si la pâte qui a servi à faire la pâtisserie était une pâte liquide (avant la cuisson).
Cas B : dans le cas où la pâte n’était pas liquide (avant la cuisson), si on a rempli ces trois conditions à la fois :
– le gâteau est fourré, c’est-à-dire qu’il a des poches dans lesquelles il y a autre chose que du gâteau, ou même sans que ce soit des poches, si on a inséré dans la pâte des amandes, des pistaches, des raisins secs, etc. (si ces aliments sont posées sur la pâte, comme dans le cas d’une tarte par exemple, on ne fera pas la berakha; pour remplir cette condition, il faut expressément que ces aliments soient dans la pâte).
– la pâte a un goût différent du pain, c’est-à-dire qu’on y a mélangé du sucre, ou de l’huile, ou du lait, ou tout autre chose dans une quantité suffisante pour que cela soit ressenti sur la langue.
– la pâtisserie est croustillante (pas comme un croissant croustillant mais comme une matsa ou un biscuit).
Cas C : la pâtisserie n’est pas cuite au four mais frite dans l’huile.
(Pour plus de détails à ce sujet, consulte ce lien).
Et si tu n’as même pas cela, alors tu peux prendre n’importe quel gâteau.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 66404
Date de création : 2015-06-29 11:36:58