J’ai décidé de ne commencer ma amida qu’après la Kedoucha (ils sont trop rapides pour moi). Ai-je raison ?

Kvod Harav,

Parce que le chaliah tsibour de la synagogue que je fréquente va très vite, j’ai décidé de ne commencer ma amida de Chaharit et de Minha (quand en hiver on fait Minha vers 14h00), qu’après la Kedoucha.
Il va vite car il y a le rov du Kahal qui doit aller travailler…
Si je commence en même temps que le Kahal, la amida, avec les intentions et la concentration,: le chaliah tsibour arrive à la Kedoucha alors que je ne suis qu’à “Lemaan Chemo Beahava”, donc après la Kedoucha, je commence ma Amida.

J’ai posé la question à un rav qui m’a dit que je pouvais faire ainsi, commencer la amida après la kedoucha) mais j’ai entendu votre cours “Kavana de la prière” dans lequel vous nous dites qu’il ne doit pas y avoir d’interruption entre “Gaal Israël” et le début de la Amida.
Alors, est-ce que je fais mal ou bien, ais-je le droit, pas le droit que de commencer ma ma amida après la Kedoucha ???

Si je fais mal, alors dans ce cas, dois-je commencer la Amida en même temps que le Kahal et quand le chaliah tsibour arrive à la Kedoucha alors que je suis à “Lemaan Chemo Beahava”, dois-je m’arrêter et faire la Kedoucha puis reprendre ma Amida après “Lemaan Chemo Beahava” ?
Ou bien dois-je m’arrêter et écouter dans le silence sans rien dire (ni Kadoche Kadoche Kadoche, Ni Baroukh kevod, Ni Yimloh Adocheme Lé Holam…), la Kedoucha ?

Merci

 

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom,

Il ne faut en aucun cas faire un arrêt entre la Berakha Gaal Israël et le début de la Amida.
Le mieux serait que tu commences la Amida et que tu dises la Kédoucha avec tout le monde, après avoir fini la deuxième Berakha de la Amida et avant d’entamer la troisième.

Si tu n’arrives pas à arriver aussi vite à cet endroit de la prière, lorsque le chalia’h tsibour dit la Kédoucha, ne dis rien et pense à t’acquitter des trois phrases de la Kédouchaque dit le chalia’h tsibour : Kadoch, Baroukh et Yimlokh.

Attention, cela n’est valable que s’il pense t’acquitter et que tu l’entendes convenablement.
Si ce n’est pas le cas, le mieux est que tu demandes à un fidèle de se mettre près de toi pour la Kédoucha et qu’il y réponde fort en pensant t’en acquitter, et toi tu penseras être acquitté par lui.

Il est dommage de ne commencer ta Amida qu’après la Kédoucha du Tsibour car en agissant ainsi tu ne fais pas la Téfila Bétsibour ; de plus, comme je l’ai expliqué auparavant, on n’a absolument pas le droit de faire une interruption entre Gaal Israël et le début de la Amida, même en restant silencieux.

Au revoir,
Rav Ron Chaya

 

Référence Leava : 66211
Date de création : 2015-06-08 17:01:53