bonjour rav,
Comment ce fait t-il que l’on voit des hommes religieux qui n’ont pas la tête baisser lorsqu’il marche dans la rue ou bien des hommes (vendeur par exemple)qui parle avec des femme habillé de maniére pas tsnoua dans leur magasin?(en les regardant dans les yeux)
l’homme n’a pas le droit de voir une partie erva de la femme nan?
est-ce que vous pourriez me donner les source de cette interdiction?
ps:je parle de personne religieuse (meme des avrehim des fois..)
2-dans certaine de vos reponse j’ai l’impression que si on a un contact avec un garcon (ou un garcon avec une fille) sans plaisir (ex : bise) ca n’est pas assour… c’est juste « pas bien »… qu’est-ce qu’il en est?…
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Il est écrit dans la Torah (Bamidbar, 15 :39) (on le récite deux fois par jour lors du Keriat Chema) :
« Vé-lo Tatourou … aharé Einehem »
« Vous ne vous égarerez pas … à la suite de vos yeux ».
De là on apprend l’interdiction de regarder une femme si cela nous procure du plaisir.
Peu importe si elle est mariée ou pas, juive ou non.
Ainsi est tranchée la halakha par le Choul’han Aroukh dans le tome Even HaEzer, chapitre 21, alinéa 1 ainsi que le Michna Beroura, chapitre 75, alinéa 7 qui cite la Guemara dans le traité Berakhot, 61a et le traité Erouvin 38b :
« Celui qui donne la monnaie à une femme pour regarder ne serait-ce que son petit doigt, même s’il a des mérites comme Moché Rabénou, qui a reçu la Torah au Mont Sinaï, ne sera pas exempt du jugement de l’enfer ».
Donc si vous voyiez des religieux transgressant cet interdit, c’est, « tout simplement », qu’ils le transgressent !
Ils font dans ce cas une avéra. À moins qu’ils regardent ces femmes sans éprouver un plaisir.
Mais attention ! Il est permis de regarder une femme sans éprouver de plaisir qu’à la seule condition qu’elle soit habillée d’après les lois de la pudeur juive.
Si par contre, elle a une partie de son corps dévoilée d’une façon contraire à ce que prônent les lois de pudeur juive, alors dans ce cas, même sans aucun plaisir, il sera interdit de regarder ces parties dévoilées.
C’est bien sûr un grand problème car c’est un grand yetser hara pour les hommes qui sont, de plus, sans cesse harcelés dans ce sens, au point où il devient impossible de se promener dans la rue en ayant les yeux levés.
Attention, certaines personnes (comme moi-même) sont myopes.
Dans cette mesure ils peuvent, sans lunettes, se promener dans la rue les yeux levés puisque de toute façon, ils ne voient rien du tout !
C’est, Baroukh Hachem, un grand cadeau de la part de D.ieu.
2) Tout contact physique entre un garçon et une fille est absolument interdit, même s’il n’y a aucun plaisir entre les deux et que cela soit uniquement par politesse (il semblerait que d’après la halakha une bise faite par politesse est considérée comme un contact qui fait de toute façon plaisir, même si de manière personnelle, nous ne ressentons aucun plaisir à cela).
La différence qu’il y a entre serrer la main sans plaisir ou avoir un contact physique procurant du plaisir et que le deuxième cas (contact physique procurant du plaisir) est tellement grave qu’on doit préférer se faire tuer plutôt que de le transgresser, tandis que le premier cas, bien qu’interdit, devra être transgressé si l’on nous place devant cette option ou la mort.
Chabbat Chalom
Au revoir,
Rav Ron Chaya
« Vé-lo Tatourou … aharé Einehem »
« Vous ne vous égarerez pas … à la suite de vos yeux ».
De là on apprend l’interdiction de regarder une femme si cela nous procure du plaisir.
Ainsi est tranchée la halakha par le Choul’han Aroukh dans le tome Even HaEzer, chapitre 21, alinéa 1 ainsi que le Michna Beroura, chapitre 75, alinéa 7 qui cite la Guemara dans le traité Berakhot, 61a et le traité Erouvin 38b :
« Celui qui donne la monnaie à une femme pour regarder ne serait-ce que son petit doigt, même s’il a des mérites comme Moché Rabénou, qui a reçu la Torah au Mont Sinaï, ne sera pas exempt du jugement de l’enfer ».
Ils font dans ce cas une avéra. À moins qu’ils regardent ces femmes sans éprouver un plaisir.
Si par contre, elle a une partie de son corps dévoilée d’une façon contraire à ce que prônent les lois de pudeur juive, alors dans ce cas, même sans aucun plaisir, il sera interdit de regarder ces parties dévoilées.
Dans cette mesure ils peuvent, sans lunettes, se promener dans la rue les yeux levés puisque de toute façon, ils ne voient rien du tout !
C’est, Baroukh Hachem, un grand cadeau de la part de D.ieu.
La différence qu’il y a entre serrer la main sans plaisir ou avoir un contact physique procurant du plaisir et que le deuxième cas (contact physique procurant du plaisir) est tellement grave qu’on doit préférer se faire tuer plutôt que de le transgresser, tandis que le premier cas, bien qu’interdit, devra être transgressé si l’on nous place devant cette option ou la mort.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 65797
Date de création : 2015-04-22 20:30:52