Bonjour rav Ron Chaya
Pour commencer je vous souhaite de bonne futur fête
Je lis souvent les questions réponses et je me demandais si un non-juif de père juif et se considérant comme étant juif à le droit de penser comme ça si non faut-il lui faire comprendre qu’il ne fais en rien et ne fera jamais partie ( sauf s’il fait une vraie conversion ) de notre peuple ?
– Je me demandais si l’oeil involontaire existait : en fait voilà mon cas parfois sans le vouloir je pense à de mauvaise chose même si deux seconde après je supprime cette idée de ma tête ; ah aussi lorsqu’on souhaite à quelqu’un qu’il réussisse ou qu’on a pitié de lui est-ce que ça attire sur lui de mauvaise chose ( je parle pour un juif)
-j’ai un lourd crime qui pèse sur mes épaules il n’y a pas très longtemps j’ai fait tomber mes téléfilines deux jours avant le jeûne d’Esther puis le lendemain je ne les ai pas mise en disant à mon père de ne pas les mettre lui aussi ( ce qu’il a fait) pensant que c’était Yom Tov et donc interdit
pour le premier acte j’ai seulement mis de l’argent dans la tsedaka et pour l’autre je me suis juste fait pardonner par mon père (pour le crime que je l’ai fait commettre )
que faire pour ces deux cas s’il vous plait
-tous les matins mon père et moi nous mettons nos téfilines + talleth sauf que mon père mets mal son Talleth ( pendant un moment donné parce qu’il y avait en Israël une barmitsva à laquelle nous participions il l’a bien mis que faire pour qu’il le mette bien car quoique je dise il ne fait rien dois je l’ harceler mais dans ce cas là n’est-ce pas un non-respect de mon père ?
-je me demandais d’où provenais les pulsions que Hachem nous a mis en nous ? Est-ce dû à des crimes (meurtre , vole , viol et d’autres horreurs ) que notre âme a réalisé avant d’être jugé puis réincarné ou autre ?
et comment faire pour supprimer ces pulsions qui peuvent insupportable à gérer sans malgré tous tomber dedans et avancer comme s’il elles n’étaient rien alors qu’elles sont insupportables
voilà j’espère que vous m’aurez bien compris
Pessa’h Cacher vésaméa’h
et merci encore pour tous le bien que vous faites
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Voici les réponses à tes questions :
1) Un non-juif de père juif est non-juif à 100%. Je pense qu’il y a une Mitsva de le lui expliquer.
2) Il est écrit (Bava Batra page 164) qu’il n’y a pas un jour où une personne peut échapper aux mauvaises pensées.
C’est-à-dire qu’elles touchent toujours notre esprit.
Tant qu’on ne s’y « installe » pas, il n’y a rien de grave à cela ; il faut simplement supprimer ces idées de notre tête, et ainsi nous en serons en rien fautifs.
Lorsqu’on souhaite à une personne qu’elle réussisse et qu’on a pitié d’elle, je ne pense pas que cela lui attire de mauvaises choses, au contraire.
3) Normalement, si les Tefillins sont tombés alors qu’ils n’étaient pas enveloppés, il faut jeûner une journée entière.
Si cela est difficile, on peut donner de l’argent à la Tsédaka à la place.
En ce qui concerne le fait de ne pas avoir mis les Tefillins et d’avoir inciter une autre personne à ne pas les mettre, cela est beaucoup plus grave ; il faut faire une grande Téchouva accompagnée de beaucoup d’étude de Torah et de Tsédaka, et surtout bien étudier tout ce qui concerne les Tefillins pour compenser le manque créé par le jour où on ne les a pas mis.
4) Bien que tu aies la Mitsva d’essayer de faire en sorte que ton père mette bien le Talith, néanmoins tu ne peux pas le harceler.
A toi de trouver le juste milieu.
5) Les bonnes pulsions proviennent de notre Néchama et les mauvaises proviennent de notre Néfèch.
Il se peut aussi que dans ces pulsions, il y ait un passif d’une précédente réincarnation.
Lorsqu’une mauvaise pulsion nous envahit, il faut penser à la Torah et à D.ieu afin de se concentrer sur des choses plus positives.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
C’est-à-dire qu’elles touchent toujours notre esprit.
Tant qu’on ne s’y « installe » pas, il n’y a rien de grave à cela ; il faut simplement supprimer ces idées de notre tête, et ainsi nous en serons en rien fautifs.
Lorsqu’on souhaite à une personne qu’elle réussisse et qu’on a pitié d’elle, je ne pense pas que cela lui attire de mauvaises choses, au contraire.
Si cela est difficile, on peut donner de l’argent à la Tsédaka à la place.
A toi de trouver le juste milieu.
Il se peut aussi que dans ces pulsions, il y ait un passif d’une précédente réincarnation.
Lorsqu’une mauvaise pulsion nous envahit, il faut penser à la Torah et à D.ieu afin de se concentrer sur des choses plus positives.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 65638
Date de création : 2015-03-30 23:32:59