Bonjour Rav,
1) J’aurais une question de Halakha qui me pose problème par rapport au birkat.
Si une personne mange du motsi (exemple: des carrés de pizza), mais qu’elle fait des pauses pendant son repas (à chaque fois qu’elle mange un carré, elle mange le suivant plus de six minutes après) doit-elle quand même faire birkat?
2) Est-ce que si une personne est loin de la religion mais proche de nous, et ne se rend pas compte des péchés parce qu’elle n’a jamais étudié, et ne prête pas attention lorsqu’on lui parle, peut-on faire de la tsédaka pour elle ou quelque chose?
Est-ce que c’est pris en compte?
3) Comment une femme peut-elle se repentir par rapport à la tsniout si elle aurait fait fauter un homme?
Est-ce que si l’homme faute, elle faute aussi?
Merci Rav.
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Voici les réponses à tes questions :
1) Je pense qu’il y a un malentendu.
Pour avoir l’obligation de faire Bircat hamazone, il faut manger la quantité de kazaït (correspondant au volume d’un cube de 3.1 centimètres de côté) de pain.
Si on a mangé cette quantité de pain en 4 minutes, peu importe ce qu’on fera après, cette obligation reste tant qu’on est rassasié, c’est-à-dire tant que le faim n’est pas revenue.
2) On peut donner la tsédaka en demandant à D. que par le mérite de cette mitsva, cette personne fasse téchouva.
3) Si une femme ne s’est pas habillée en tsniout et elle a fait fauter un homme par cela, elle en est aussi responsable.
Comment réparer ?
En disant à D. qu’on a péché, qu’on le regrette et que dorénavant on ne fera plus ce péché, et beaucoup beaucoup se renforcer en tsniout, si possible aussi renforcer les autres personnes dans ce sens.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Pour avoir l’obligation de faire Bircat hamazone, il faut manger la quantité de kazaït (correspondant au volume d’un cube de 3.1 centimètres de côté) de pain.
Si on a mangé cette quantité de pain en 4 minutes, peu importe ce qu’on fera après, cette obligation reste tant qu’on est rassasié, c’est-à-dire tant que le faim n’est pas revenue.
En disant à D. qu’on a péché, qu’on le regrette et que dorénavant on ne fera plus ce péché, et beaucoup beaucoup se renforcer en tsniout, si possible aussi renforcer les autres personnes dans ce sens.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 34252
Date de création : 2015-02-03 17:20:26
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