Désolé, n’est-il pas quand-même préférable que nos enfants se marient avec des Juives en Israël même si l’on n’est pas religieux  »au départ  », que de prendre le risque qu’ils tombent sous le charme des non-Juives et s’assimilent encore plus rapidement ?

Désolé.

Désolé, n’est-il pas quand-même préférable que nos enfants se marient avec des Juives en Israël même si l’on n’est pas religieux  »au départ  », que de prendre le risque qu’ils tombent sous le charme des non-Juives et s’assimilent encore plus rapidement ?

Et pourquoi ne parlez-vous pas des non religieux en France qui viennent en Israël et font une magnifique téchouva ?
Et aussi, c’est évident qu’en disant que si les non religieux de France viennent en Israël pour ne pas faire la Torah, ça n’est pas la peine qu’ils viennent…
Ça aussi, ça ne tient pas la route !!!

Ceux qui ont fondé à l’origine Israël étaient des laïcs à 100%, et pourtant regardez aujourd’hui tant d’Israéliens qui portent la kippa….

Votre message est très ambigu et réellement n’incite personne à monter en Érets…
Je suis vraiment déçu de votre message, à croire que des autorités rabbiniques françaises vous ont influencé…

Et pour finir on se rapproche beaucoup plus d’Hachem en étant sur la terre sainte qu’en étant un  »religieux » en France…

La Torah n’a jamais été une religion ; ce sont certains Juifs qui l’ont rabaissé au niveau de  »religion ». VOTRE MESSAGE EST TRÈS SURPRENANT…
Avec tout le respect que je vous dois, bien sûr….

 

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom Francis,

Mon message est très simple, il faut analyser chaque cas en particulier :

  • Pour certains, on conseillera énormément la Alya ;
  • Pour d’autres pas.

Effectivement, une famille en France en voie d’assimilation fera bien mieux de venir en Israël car on évite ainsi beaucoup plus le danger d’assimilation en Israël qu’en France.

Je pense qu’il n’y a rien de surprenant à mon message dans la mesure où il dit la chose la plus logique qui soit :

On ne peut pas dire à tout le monde de monter, ni à tout le monde de rester  ; il faut analyser chaque cas en particulier, bien sûr en disant que si possible il faut monter en Israël, mais la question à laquelle il faut répondre est « qu’appelle-t-on possible ? », et se trouve la nécessité de faire une analyse très poussée, et comme je l’ai dit dans mon cours, ce n’est pas de mon ressort et il faut s’adresser à un grand de Torah.

La Torah (Devarimchapitre 17, versets 8 à 11) nous ordonne de nous adresser aux grands de Torah, et si on fait ce qu’ils nous disent, on ne peut pas se tromper.

Au revoir,
Rav Ron Chaya

 

Référence Leava : 34239
Date de création : 2015-02-02 15:25:24