Chalom Rav,
- J’aimerais savoir pourquoi est-ce qu’on ne met pas de photo et d’écritures en français sur les matzéva.
Je suis lilasien, je prie chez le Rav Elie Elbaz.
Celui-ci nous avait dit de ne pas mettre de photo, ni d’écritures ou dates en français sur la matzéva de ma tante et de mon grand père.
Est ce une halakha ou une coutume ?
Comment se positionnent les textes sur cette question ?
Pourquoi certains acceptent et d’autres pas ? - Mon meilleur ami me dit que c’est pas bien d’avoir qu’un seul Rav car il peut se tromper.
Et il reproche par exemple à mon Rav de faire appliquer ses coutumes sans tenir compte de celles du fidèle.
Qu’est ce que je dois répondre ?
Je trouve qu’il manque d’humilité face aux Rabbanim, il a la critique facile et parfois il est fier.. - Ça me dérange aussi de m’énerver, j’ai du mal à contrôler ça.
Que me conseiller vous ?
Cordialement
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Voici les réponses à tes questions :
- Effectivement, d’après la halakha, il est interdit de mettre une photo sur la pierre tombale.
Ainsi tranche le rav Ovadia Yossef Zatsal dans son livre Yabia Omer, tome 7, chapitre 32 alinéa 2.
Ainsi écrivent aussi : le livre Michméret Chalom, chapitre 40 alinéa 83 ; le Chout Chévet Halévy, tome 7 chapitre 137 ; le livre ‘Haïm Va’hessed page 249.
Il est aussi interdit d’y écrire d’une écriture dans une autre langue que l’hébreu ou des dates laïques, c’est ainsi que tranchent le rav Ovadia Yossef Zatsal dans la source susmentionnée ; le Michméret Chalom, chapitre 40 alinéa 84 ; le livre Guésher Ha’haïm, chapitre 28 alinéa 3 ; le Tsits Eliezer, tome 9, chapitre 14 aliéna 2 ; le ‘Haïm Va’hessed page 251.
Ce n’est pas une coutume mais une halakha.
Ainsi tranche le rav Ovadia Yossef Zatsal dans son livre Yabia Omer, tome 7, chapitre 32 alinéa 2.
Ainsi écrivent aussi : le livre Michméret Chalom, chapitre 40 alinéa 83 ; le Chout Chévet Halévy, tome 7 chapitre 137 ; le livre ‘Haïm Va’hessed page 249.
Il est aussi interdit d’y écrire d’une écriture dans une autre langue que l’hébreu ou des dates laïques, c’est ainsi que tranchent le rav Ovadia Yossef Zatsal dans la source susmentionnée ; le Michméret Chalom, chapitre 40 alinéa 84 ; le livre Guésher Ha’haïm, chapitre 28 alinéa 3 ; le Tsits Eliezer, tome 9, chapitre 14 aliéna 2 ; le ‘Haïm Va’hessed page 251.
Ce n’est pas une coutume mais une halakha.
Effectivement, ton ami a tort de manquer d’humilité face aux rabbanim.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 33932
Date de création : 2015-01-20 10:16:54