Rav Chaya Bonjour,
- Plusieurs fois, nous rencontrons des situations ou une personne fait une beraha pour nous (kiddouch, motsi , tfilat haderekh….) et nous répondons juste amen et ayant la kavana que la personne bénissant nous rend quitte.
Si la personne qui fait ces bénédictions n’est pas spécialement au courant de toutes les halahot c’est à dire qu’on pense qu’elle ne nous a pas rendu quitte .Que doit-on faire dans ce cas-là ?
Refaire la berakha ?
Lui demander (mais des fois c’est impossible de demander) ? - Si la personne faisant la havdala ne boit pas le reviit du verre de vin, sommes nous quitte ?
Que doit t-on faire ? - Les femmes doivent-elle dire le nom d’Hachem dans les berakhot comme baroukh chéamar, Yichtabakh … ?Une fille dont ses parents ne suivent pas de Rav en particulier, comment sait-elle si elle doit dire les berakhot ou non dans la tefila (sachant que c’est seulement Rav Ovadia Yossef je penses qui le dit) ?
Merci Beaucoup.
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Voici les réponses à tes questions :
- Si la personne censée nous acquitter de la bénédiction n’a pas pensé nous en acquitter, effectivement nous n’en sommes pas acquittés.
Normalement il faudrait refaire la berakha, mais il faut faire attention de ne pas offenser la personne.Le mieux est de réciter la berakha en même temps que la personne à voix basse sans qu’elle s’en rende compte.
Simplement, on veillera à regarder le verre de vin (lors du Kiddouch), et lorsqu’on procède au motsi on regardera le pain. - La personne qui fait la Havdala doit a priori boire un réviit de vin.Si elle n’a pas bu cette quantité, elle doit au moins en boire « mélo logmav », c’est-à-dire la majorité du volume de sa bouche.
En général, on considère que c’est le cas si elle boit 44 millilitres pour une personne normale, c’est-à-dire « rov réviit », la majorité d’un réviit.Dans le cas d’une personne plus grande, il faudra qu’elle boive plus, et si elle est plus petite elle pourra se suffire de moins.
Il faudra boire cette quantité en 4 minutes ou moins, et si ce n’est pas le cas, il y a un doute si on a été acquitté de la havdala ; mais vu qu’il s’agit d’un doute, on ne pourra pas refaire la havdala.
On demandera donc gentiment à la personne de boire un peu plus de vin vu qu’elle a 4 minutes pour le faire.
Si elle refuse, on peut être acquitté si d’autres personnes boivent en tout cette quantité, même si, par exemple, 2 personnes boivent chacune la moitié de cette quantité (dans le temps requis). - D’après le rav Ben Tsion Aba Chaoul Zatsal, les femmes peuvent dire le nom d’Hachem dans les berakhot de baroukh chéamar et yichtaba’h ; en revanche, le rav Ovadia Yossef Zatsal l’interdit.Chacune pourra opter pour l’un des deux avis.
Une fille n’a pas l’obligation de suivre ses parents à ce propos, elle peut décider comment elle veut faire.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 33765
Date de création : 2015-01-08 12:06:10