Chalom Rav
Tout d’abord, merci pour ce que vous faite, ça me renforce personnellement et ça a renforcer beaucoup de gens dans mon entourage.
- Il est rapporté dans le Choul’han Aroukh que le ‘hazan doit avoir fait au moins baroukh chéamar et un peu de pssouké dézimra pour faire chéliah tsibour.
Il est rapporté aussi que le chéliah tsibour doit faire yichtabah debout.
Malheureusement, l’école m’oblige à prier la bas même, et le problème est que les gens de ma classe ne prie pas.
Ils discutent …
Et ils veules faire hazan mais ça les dérangent pas de dire n’importe quoi dans les mots et de parler de choses que je n’ai même pas envie de répéter.
Maintenant, il y en a un qui c’est lever pour faire hazan sans avoir fait pssouké désimra ni même yichtabah et il est monté et il a dit directement abokhèr béchiré zimra etc.
A t on le droit de répondre amen à ses kadichim , sa ‘hazara … - Les korbanot le matin doivent être dites si possible avec talit et Tefillins.
Mais malheureusement, le minyan où je prie commence à hodou directement.
Ai-je le droit de mettre talith et Tefilines chez moi pour faire les korbanoth jusqu’à baroukh chéamar, les enlever et ensuite les remettre à la synaguogue et faire le reste de la tfila où ça sert a rien de les mettre pour les korbanot dans ce cas là ?
Si je vous pose la question c’est parce que je n’ai pas d’autres possibilités pour faire les korbanot avec les Tefillins… - Vous dites dans l’un de vos cours que beaucoup de gens pensent que lorsqu’on est 10 et qu’il y a 6 qui prient c’est considéré minyan alors que en vrai c’est bon juste pour pouvoir faire kadich, kédoucha … mais que ça avait une valeur de tefila beyahid.
Mais alors qu’elle est la source de cette erreur et aussi qu’elle est la source dans le choulhan Aroukh que si on est pas 10 qui prie mais qu’on est que 6 on peut comme même dire kadich, kédoucha. - Est-il permis de s’assoir pendant la ‘hazara ?
Merci de me donner les références. - Vous dites dans un de vos chiourim que pendant kadich, on ne sort pas de la choule, on ne continue pas dans sa prière, et on ne s’assoit pas.
Pouvez vous me donner les références de cette halakha ?
Kol touv
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
- A priori, une personne qui n’a pas fait les pessouké dézimra ne sera pas ‘hazan, mais bédiavad – a posteriori, si elle a été ‘hazan le public est quand même rendu quitte.
- Il n’est pas forcé de lire les korbanot avec talith et tefillins.
- D’après le Ben Ich ‘Haï, il est juste bien de dire le Chéma Israël des korbanot avec les tefillins.
- D’après le Rav Ovadia Yossef Zatsal, ce n’est pas nécessaire.
Tu peux ne mettre les tefillins qu’à « Hodou » et dire à ce moment le chéma Israël des korbanot, c’est-à-dire ses deux versets :
- « Chéma Israël… »
et
- « Baroukh Chem kévod… ».
Il sera mieux d’agir ainsi plutôt que de mettre chez toi les tefillins, les enlever et de les remettre à la synagogue ou à l’école, car par cela tu entres dans un doute si tu dois refaire la berakha une fois que tu les remets.
- Effectivement le Rav Ben Tsion Aba Chaoul Zatsal disait que s’il n’y a pas 10 personnes qui prient ce n’est pas une prière bétsibour.
- Dans le Choul’han Aroukh chapitre 55, alinéa 6, il est écrit que s’il y a 10 personnes présentes, bien qu’une d’entre elles est en train de prier, on peut dire le kaddich.
- Les A’haronim (voir Maguen Avraham, Taz, le Graze) écrivent qu’on peut aussi dire le kaddich que s’il n’y a que 6 personnes qui vont y répondre.
- J’ai vu dernièrement que le Rav Ovadia Yossef Zatsal considérait que si 6 personnes priaient, c’était aussi considéré comme une prière bétsibour.
- Je pense que l’avis de Rav Ben Tsion Aba Chaoul Zatsal est basé sur un simple raisonnement logique disant que vu qu’il faut qu’il y ait 10 personnes pour qu’il y ait un tsibour,
ce n’est pas la présence de ces 10 personnes qui fait que la prière soit une prière du tsibour, c’est seulement si les 10 prient.
- Le Ben Ich ‘Haï, première année parachat Terouma alinéa 10 dit qu’il faut être debout durant toute la ‘hazara et ne pas s’asseoir, à moins que l’on soit vieux ou faible au point qu’il nous soit difficile de rester debout.
Le Rav Ovadia Yossef Zatsal dans Halikhot olam tome 1, page 192 l’autorise même à des gens en bonne santé, néanmoins il dit que celui qui est ma’hmir de rester debout sera béni.
- Effectivement une fois que le kaddish a commencé, on ne peut pas s’asseoir jusqu’à ce que le ‘hazan arrive à « bé’alma » (référence : Ben Ich ‘Haï, première année parachat Vayé’hi alinéa 8).
On ne pourra sortir de la shoul que s’il y reste au moins 10 personnes là bas.
(référence : Ben Ich ‘Haï alinéa 4 et Choul’han Aroukh, Or Ha’Haïm, chapitre 55, alinéa 2 dans le Réma).
A propos de continuer sa prière pendant le Kaddich (avant « bé’alma »), le Michna Beroura chapitre 56, alinéa 1 écrit qu’on ne peut même pas penser des paroles de Torah pendant le kaddich, alors à plus forte raison dire des versets.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
- D’après le Ben Ich ‘Haï, il est juste bien de dire le Chéma Israël des korbanot avec les tefillins.
- D’après le Rav Ovadia Yossef Zatsal, ce n’est pas nécessaire.
Tu peux ne mettre les tefillins qu’à « Hodou » et dire à ce moment le chéma Israël des korbanot, c’est-à-dire ses deux versets :
- « Chéma Israël… »
et - « Baroukh Chem kévod… ».
Il sera mieux d’agir ainsi plutôt que de mettre chez toi les tefillins, les enlever et de les remettre à la synagogue ou à l’école, car par cela tu entres dans un doute si tu dois refaire la berakha une fois que tu les remets.
- Dans le Choul’han Aroukh chapitre 55, alinéa 6, il est écrit que s’il y a 10 personnes présentes, bien qu’une d’entre elles est en train de prier, on peut dire le kaddich.
- Les A’haronim (voir Maguen Avraham, Taz, le Graze) écrivent qu’on peut aussi dire le kaddich que s’il n’y a que 6 personnes qui vont y répondre.
- J’ai vu dernièrement que le Rav Ovadia Yossef Zatsal considérait que si 6 personnes priaient, c’était aussi considéré comme une prière bétsibour.
- Je pense que l’avis de Rav Ben Tsion Aba Chaoul Zatsal est basé sur un simple raisonnement logique disant que vu qu’il faut qu’il y ait 10 personnes pour qu’il y ait un tsibour,
ce n’est pas la présence de ces 10 personnes qui fait que la prière soit une prière du tsibour, c’est seulement si les 10 prient.
Le Rav Ovadia Yossef Zatsal dans Halikhot olam tome 1, page 192 l’autorise même à des gens en bonne santé, néanmoins il dit que celui qui est ma’hmir de rester debout sera béni.
On ne pourra sortir de la shoul que s’il y reste au moins 10 personnes là bas.
(référence : Ben Ich ‘Haï alinéa 4 et Choul’han Aroukh, Or Ha’Haïm, chapitre 55, alinéa 2 dans le Réma).
A propos de continuer sa prière pendant le Kaddich (avant « bé’alma »), le Michna Beroura chapitre 56, alinéa 1 écrit qu’on ne peut même pas penser des paroles de Torah pendant le kaddich, alors à plus forte raison dire des versets.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 32808
Date de création : 2014-11-18 15:06:27