Chalom Rav,
Voici quelques questions variées :
- Une personne non juive m’a demandé de lui expliquer à quoi correspond la valeur numérique des lettres en hébreu, je lui ai dit que chaque lettres avaient une valeur, mais cette personne souhaite connaitre le sens plus profond au niveau de la Torah et je ne sais pas quoi lui répondre, que lui dire sachant qu’elle est non juive ?
- Pourquoi lors de nétilat yadaim nous faisons la bénédiction après s’être lavé les mains et pas avant sachant que la plus part du temps nous faisons la bénédiction avant l’acte comme avant les téfillins ou avant de manger ?
- Pourquoi est-ce que Hachem utilise l’intermédiaire de l’homme pour donner la mort a une personne ‘hayav skila ou sréfa par exemple sachant que achem peut lui meme ôter la néchama a tout moment ?
Merci du fond du cœur,
Eyal
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Eyal,
Voici les réponses à tes questions :
- Dis-lui que cela fait partie des secrets de la Torah et que dans cette mesure, tu n’es pas apte à lui répondre.
- Il y a un principe stipulant qu’on récite d’abord la berakha avant de réaliser une mitsva ou de consommer un aliment.
Néanmoins, pour nétilat yadayim, c’est un peu différent car il n’est pas respectueux de réciter la berakha alors que les mains ne sont pas encore pures, donc au préalable on les purifie en procédant à nétilat yadayim.
Mais vu qu’on veut appliquer le principe susmentionné, on récite la berakha lorsque nos mains sont encore mouillées, et on considère que le fait de les sécher constitue la finalité de la mistva de nétilat yadayim.
La berakha se trouve donc un peu entre le début et la fin du processus ; cette manière d’agir a été fixée pour ne pas qu’on récite la berakha avant de se laver les mains alors qu’elles sont encore impures.
- Nous vivons dans une réalité où D.ieu se dissimule pour laisser le libre-arbitre de l’homme s’exprimer.
Si D.ieu nous sanctionnait Lui-même à chaque fois aussitôt après une faute, il n’y aurait plus de libre-arbitre.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Néanmoins, pour nétilat yadayim, c’est un peu différent car il n’est pas respectueux de réciter la berakha alors que les mains ne sont pas encore pures, donc au préalable on les purifie en procédant à nétilat yadayim.
Mais vu qu’on veut appliquer le principe susmentionné, on récite la berakha lorsque nos mains sont encore mouillées, et on considère que le fait de les sécher constitue la finalité de la mistva de nétilat yadayim.
La berakha se trouve donc un peu entre le début et la fin du processus ; cette manière d’agir a été fixée pour ne pas qu’on récite la berakha avant de se laver les mains alors qu’elles sont encore impures.
Si D.ieu nous sanctionnait Lui-même à chaque fois aussitôt après une faute, il n’y aurait plus de libre-arbitre.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 32628
Date de création : 2015-01-01 10:42:27