Kvod Harav
J’ose me permettre de vous poser quelques questions et vous remercie pour tout ce que vous nous apportez de par vos cours !!!
Longue et bonne vie (Béezrat Hacheme) à Léava et à votre Yechiva « Yechouot Yossef » ainsi qu’à vous et vos proches.
- Quand on mange sur plusieurs heures des gâteaux ou du fromage (grignotage), ou que l’on boit sur plusieurs heures, des verres de Soda ou de jus d’orange, comment fait-on pour la Berakha, une berakha par verre bu ou aliment mangé (tranche de fromage, morceau de gâteau…)
- Une seule brakha sur le premier verre bu/aliment mangé ?
- Et pour la Berakha A’harona, comment fait-on, une seule Berakha A’harona à l’issu du dernier verre bu/aliment mangé ?
- Si on a mangé moins de 56g de pain le Chabat (vendredi soir ou samedi midi) ou en semaine (je précise, car peut-être y-a-t-il une différence entre Chabat et semaine au niveau de la quantité de pain mangé), mais qu’on a fait netilat yadaim puis birkat hamazone : est-ce brakha levatala ?
- Sur une pizza, et sur un gâteau :
- Y-a-t-il une quantité à partir de laquelle le gâteau/pizza devient du pain avec les mêmes halakot :
- netilat yadaim
- puis motsi
- puis Birkat hamazone ?
- Si on a été au restaurant kacher manger une pizza, dans le cas ou la pizza serait considéré comme du pain, qu’on a pas fait Netilat Yadayim (volontairement ou involontairement) au restaurant, en rentrant chez soi doit-on tout de même faire Birkat hamazone ?
- Y-a-t-il une quantité à partir de laquelle le gâteau/pizza devient du pain avec les mêmes halakot :
- Y-a-t-il un bon livre en français qui donne toutes les halakhot spécifiques aux bénédictions pour les séfarades (origine des parents : Maroc si cela entre en compte) de diaspora ?
- Un Talith Gadol duquel il manque deux Tsitsit (un au Tsitsit droit de devant assez grand tout de même pour faire le tour du pouce et un au Tsitsit gauche de derrière très très court avec lequel on ne peut de loin pas faire le tour du pouce), ce Talith est-il cachère ?
- Lorsqu’à de très rares moments, j’écoute le ‘hazan pendant la prière, lire un passage avec l’intention me concernant d’être acquitté et que je ne lis pas le passage en question (parce que le ‘hazan va trop vite ou parce qu’il entonne un passage chanté en solo notamment pour le début de Cha’harit avent les « Psouké Dezimra »),
- suis-je pour autant acquitté ou dois-je m’efforcer de toujours lire les passages de la prière, mêmes ceux chantés en solo par le hazan ou même si ce dernier va trop vite… ?
- Lorsqu’à certains moments je me retrouve en retard par rapport au Kaddich, dois-je m’arrêter et écouter le Kaddich et répondre ou juste écouter sans répondre ou encore ne dois-je pas m’arrêter.
- Cela m’arrive lorsque je suis dans la Amida (avant « Elokai Netsor ») ou dans le psaume du Matin et que l’officiant fait Kaddiche ou encore dans « Kavé El Adocheme » et que l’officiant fait Kaddiche.
- Comment dois-je faire ?
- Cela m’arrive lorsque je suis dans la Amida (avant « Elokai Netsor ») ou dans le psaume du Matin et que l’officiant fait Kaddiche ou encore dans « Kavé El Adocheme » et que l’officiant fait Kaddiche.
- On donne Tsedaka une pièce avant de commencer Chaharit puis 3 pièces (deux d’un coup puis une troisième) lorsque l’on arrive à « Bacol » dans « Vayevarere David ».
On ne donne pas Tsedaka à Arvit.- Concernant Minha, doit-on juste donner une pièce avant de commencer Min’ha ou doit-on donner cette pièce avant Min’ha + 3, 2 ou 1 autre pièce à un autre moment de Min’ha et si oui lequel ?
- A partir de quel moment de Cha’harit peut-on enlever les Tefillins ?
(car je vois dans ma synagogue que certains juifs pratiquants ! les enlève vers la fin de la prière mais pas à la fin)
Cela fait beaucoup de questions et je m’en excuse sincèrement !
Je vous remercie sincèrement pour le temps passé à lire mes questions et à y répondre (Béezrat Hachem) !
Kol Touv
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Voici la réponse à tes questions :
- Voici les réponses à tes questions (point 3).
- A priori si on fait nétilat yadaïm avec berakha il faut manger 56ml de pain, si on sait qu’on mangera moins de cette quantité, on fera nétila sans berakha.
- Mais si on comptait manger cette quantité et qu’en fin de compte on ne l’a pas mangée, bédiavad cela est valable.
- Au niveau de la pizza ce n’est pas évident qu’on fasse à son propos mézonot.
Il faut goûter la pâte, si elle a un goût de pain elle est du pain à tout égard et on fait nétila, motsi et birkat hamazone, si elle n’a pas un goût de pain alors cela revient au même que du gâteau.
Si on mange une quantité de 230ml de gâteau ou de pizza n’ayant pas un goût de pain on fera nétila, hamotsi et birkat hamazone.
On rentre dans un doute dès 174ml, c’est pour cela qu’on prendra soin de ne pas manger une quantité se situant entre 174ml et 232ml, mais soit moins et on fera mézonot et al-hami’hya, soit plus et on fera nétila, motsi et birkat hamazone.
Même si on n’a pas fait nétila et hamotsi sur la pizza mais qu’en fin de compte on a mangé une quantité nécessitant de faire birkat hamazone, on fera birkat hamazone même si on ne le fait pas au même endroit qu’on l’a consommé.
- J’ai entendu parler (en bien) un de mes élèves du « Guide pratique des bénédictions », du Rav Tsvi Yossef Parienti.
Ou encore Les Bénédictions du Rav Shimon Baroukh.
- Dans tous les cas si parmi les huit fils des tsitsit, il n’y en a qu’un seul qui est coupé jusqu’au nœud, le tsitsit reste cachère à condition qu’il y avait une époque où il y avait 8 fils de longueur suffisante.
- On doit toujours lire soi-même et ne pas être rendu quitte par le ‘hazan car on n’est pas rendu quitte par ce qu’il lit en solo.
C’est uniquement dans le cas où on se trouve dans la amida et qu’on ne peut pas dire la kédoucha que le ‘hazan pourra nous rendre quitte pour la kédoucha selon les critères énoncés dans ces liens.
- Quand le kadich commence tu t’arrêtes immédiatement dans ta prière et tu y réponds, puis tu reprends à l’endroit où tu t’étais arrêté.
- On donne la tsédaka avant Min’ha.
Le Ben Ich ‘Haï, parachat Vayigach 1ère année, alinéa 13, écrit qu’à chaque fois que l’on donne la tsédaka, il est bien de la donner un tiers/deux tiers.
- Les avis divergent :
- Le Choul’han Aroukh, Or ha’Haïm, chapitre 25, alinéa 13,
écrit que la coutume est de les enlever après la kédoucha de « ouva létsion ».
- Le Réma
écrit qu’il faut attendre le dernier kadich de la prière.
- Le Ben Ich ‘Haï 1ère année parachat ‘Hayé Sarah alinéa 10
écrit de ne pas les enlever jusqu’après avoir fini « alénou léchabéa’h », il écrit aussi dans l’alinéa 11 qu’il faut étudier un peu de Torah avec les tefillins après la prière, car sans ça on ne pourra pas obtenir les parties néfèch, roua’h néchama.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
- Mais si on comptait manger cette quantité et qu’en fin de compte on ne l’a pas mangée, bédiavad cela est valable.
Il faut goûter la pâte, si elle a un goût de pain elle est du pain à tout égard et on fait nétila, motsi et birkat hamazone, si elle n’a pas un goût de pain alors cela revient au même que du gâteau.
Si on mange une quantité de 230ml de gâteau ou de pizza n’ayant pas un goût de pain on fera nétila, hamotsi et birkat hamazone.
On rentre dans un doute dès 174ml, c’est pour cela qu’on prendra soin de ne pas manger une quantité se situant entre 174ml et 232ml, mais soit moins et on fera mézonot et al-hami’hya, soit plus et on fera nétila, motsi et birkat hamazone.
Même si on n’a pas fait nétila et hamotsi sur la pizza mais qu’en fin de compte on a mangé une quantité nécessitant de faire birkat hamazone, on fera birkat hamazone même si on ne le fait pas au même endroit qu’on l’a consommé.
Ou encore Les Bénédictions du Rav Shimon Baroukh.
C’est uniquement dans le cas où on se trouve dans la amida et qu’on ne peut pas dire la kédoucha que le ‘hazan pourra nous rendre quitte pour la kédoucha selon les critères énoncés dans ces liens.
Le Ben Ich ‘Haï, parachat Vayigach 1ère année, alinéa 13, écrit qu’à chaque fois que l’on donne la tsédaka, il est bien de la donner un tiers/deux tiers.
- Le Choul’han Aroukh, Or ha’Haïm, chapitre 25, alinéa 13,
écrit que la coutume est de les enlever après la kédoucha de « ouva létsion ». - Le Réma
écrit qu’il faut attendre le dernier kadich de la prière. - Le Ben Ich ‘Haï 1ère année parachat ‘Hayé Sarah alinéa 10
écrit de ne pas les enlever jusqu’après avoir fini « alénou léchabéa’h », il écrit aussi dans l’alinéa 11 qu’il faut étudier un peu de Torah avec les tefillins après la prière, car sans ça on ne pourra pas obtenir les parties néfèch, roua’h néchama.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 32485
Date de création : 2014-10-29 13:00:44