Comment peut on justifier la présence de sites archéologiques datant d’il y a 11 000 ans avant notre ère ou même l’ère chrétienne sachant que ca ne correspond pas avec les dates de la Torah ?

 

Chalom,

Comment peut-on justifier la présence de sites archéologiques datant d’il y a 11.000 ans avant notre ère ou même l’ère chrétienne sachant que ca ne correspond pas avec les dates de la Torah ?

Merci

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom Elie,

J’ai transmis au Rav Bitton ta question, spécialiste en ce domaine, et voici sa réponse :

 »
Chalom,

On nous assène souvent des dates concernant des sites archéologiques ou des ossements.
Ces dates, aux dires de ceux qui les donnent, ont un caractère absolu.
Elles ont pu être établies aux termes de procédés de datation « fiables » et excluant le mieux possible, tout caractère aléatoire.
C’est ainsi que les archéologues et le public qui en prend connaissance parlent de ces dates.

Un rapide tour d’horizon nous montrera
que ces présupposés
sont tout simplement faux.

En effet, sur quelles bases peut-on se permettre de dater les sites archéologiques de l’antiquité?
S’il s’agit du carbone 14, il faut commencer par réfléchir avec bonne foi, les réserves connues de ce procédé.

En effet, le carbone comporte trois isotopes:
Le C12, le C13 et le C14.
Ce dernier étant radioactif, il se décompose avec le temps en C12.

Sa période de décomposition est de 5730 ans plus ou moins 40 ans (selon Godwin, en 1962 ; selon Libby, qui a mis au point la méthode en 1950, elle est de 5568 ans plus ou moins 30 ans).

Il est possible en connaissant la loi de décroissance du C14 de connaître le temps qui s’est écoulé en fonction de la dose de C14 mesurée dans l’échantillon.
Or, comme le disent ceux qui utilisent ces méthodes, voici ses limites, qui s’appliquent avec encore plus de force et d’évidence à toutes les autres méthodes de datation dites « absolues »:

La nécessaire calibration des dates C14.
On constate après datation un rajeunissement systématique par le C14 d’échantillons bien datés par ailleurs (grâce à un calendrier par exemple, ou à la dendrochronologie)
(Ndt: ce qui est faux.
On ne peut pas « bien dater » lorsque l’on connait le caractère aléatoire des critères de datation).

Ceci est dû au fait que la datation C14 repose sur l’hypothèse que le nombre initial de radioactif est constant, or on sait que la valeur calculée de 13,6 dpmg n’est constante que depuis deux millénaires environ, sans que l’on connaisse toutefois précisément les facteurs de variation.
En outre, il faut tenir compte de l’existence d’un effet réservoir qui fait que le taux de C14 en milieu marin est plus faible que sur terre, et que les organismes assimilent préférentiellement du C12 (phénomène de fractionnement isotopique). Pour toutes ces raisons, il est nécessaire de corriger les dates obtenues : c’est la calibration. »

On peut ajouter à ces réserves, que nul n’est capable à ce jour de déterminer la quantité exacte de  carbone, de potassiums ou d’uranium présent au moment supposé d’apparition de l’objet, de la roche ou de l’ossement à dater.

On ne peut que supposer que les facteurs de désintégration des éléments radioactifs sont constants, ce qui est une absurdité sans nom.
En effet, le récent tsunami de Sud-Est asiatique a entrainé des variations de chaleur, d’écoulement du temps,  de composition des éléments et d’altération des minéraux.
Ces phénomènes sont connus.

Or  nous disons que la terre a été submergé par un déluge qui a noyé la quasi totalité de la planète.
Ce phénomène s’est déroulé il y a un peu plus de 4000 ans.
Si un tsunami peut affecter une faune, faire dévier l’axe de la terre de 7cm en quelques secondes de secousses telluriques, je vous laisse imaginer ce qu’il produira s’il se produit au niveau planétaire, accompagné de raz de marées, de tsunamis, de tremblements de terre, de pluies et de bombardements de météorites  et d’une brusque remontée des eaux profondes.

Le déluge, pour votre information, est mentionné dans plus de 247 civilisations….

Ajoutez à ce tableau le fait que la datation en « antiquités » est également dépendante de datations relatives concernant la civilisation égyptienne.

Or celle-ci est elle-même d’une immense relativité, puisqu’elle est basée sur les travaux fantaisistes d’un prêtre égyptien qui a vécu 300 ans avant notre ère, et qui a ajouté des « dynasties » au compte des dynasties pharaonique (la fameuse dynastie 0 et la 7ème).

De plus, il a artificiellement allongé la durée de l’histoire de son pays, non sans oublier, que l’Égypte serait le fruit de l’action de divinités qui auraient commencé à officier il y a environ 18000 ans.
Ces quelques données vous montre à quel point la datation des sites antiques  est non seulement aléatoire, donc non-absolue, parfaitement subjective, et au fond peu « scientifique ».

Mordékhaï Bitton

 »

Au revoir,
Rav Ron Chaya

Référence Leava : 32229
Date de création : 2014-10-23 12:44:43