Chalom Rav,
Qu’ elle information indique le fait d’ être hayav d’ une kapara ou pas ?
Je m’ explique
un enfant de 11 ans qui par exemple serait mehalel chabat a-til une kapara à faire même s’ il n’ est pas encore astreint aux mitsvot ?
Est ce que la détérioration d’ un issour karet provoquée par une personne bar mitsva mais pas encore hayav est la même que celle d’une personne hayav et à ce moment la la kapara serait la même ?
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Du point de vue de la loi stricte, un garçon ayant moins de 13 ans et une fille ayant moins de 12 ans n’ont pas de kapara (expiation) à faire pour un péché commis ; cependant, il est vrai qu’une fois adultes, ils ont une mesure de piété à en faire une.
On raconte au nom de Rabbénou ha-Ari qu’il faisait des jeûnes afin d’expier les douleurs qu’il provoquait à sa mère lorsqu’elle l’allaitait…
Dans ce cas, il s’agit d’une mesure de piété très poussée.
Tout cela ne concerne que les péchés entre l’homme et D.ieu, mais en ce qui concerne les péchés entre l’homme et son prochain, il est écrit que bien que dans ce monde ils soient dispensés de payer des dommages à autrui, néanmoins dans le monde à venir ils en seront redevables.
C’est pourquoi il est extrêmement conseillé que leurs parents ou proches, ou eux-mêmes une fois adultes, remboursent les dommages causés.
Plus une personne grandit, plus elle reçoit des parties d’âmes divine provenant d’une source plus grande et plus haute, et donc plus elle grandit plus le péché commis aura un impact de destruction.
Jusqu’à l’âge de 13 ans pour un garçon et de 12 ans pour une fille, la personne n’a que le néfèch, une fois cet âge dépassé elle reçoit une partie supplémentaire de roua’h, et à chaque anniversaire ce roua’h augmente jusqu’à l’âge de 20 ans où elle reçoit la néchama.
Ensuite, cette dernière grandit à chaque anniversaire en fonction du travail spirituel que la personne fournit.
Il y aura donc une nuance entre un issour karèt provoquée par une personne âgée de 13 ans, de 20 ans et de 50 ans, et bien qu’ils soient tous passibles de la sanction de karèt, il y en a des plus graves et des moins graves, donc expiables plus ou moins facilement.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 32201
Date de création : 2014-10-21 10:30:38