Bonjour Rav
1) j’ai écouter votre cours sur soukkot
Si j’ai bien compris on ne fait pas levhev bassouka sur les gâteaux a moins de manger au moins 235g (repas régulier ) sinon on ne fait pas
Mais si en entrant dans la soukka on ne sais pas vraiment combien on va en manger ?!
On fait quoi ?
2) autre question rien a voir :
Ma femme prend la pilule et lors de son arrêt elle n’est pas nida (saignement) tout de suite après mais seulement 3 jours après !
Et elle m’affirme que pendant ces 3 jours on ne peux pas avoir de relation conjugal
Mais avons le droit de dormir ensemble sans rapport
Est vrai ?
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Voici les réponses à tes questions :
1) Si on ne sait pas la quantité qu’on va consommer, on ne récite pas la berakha « léchev bassoucca », mais si on voit qu’on va arriver à cette quantité, on récitera immédiatement cette berakha qui acquittera aussi ce qu’on consommera après sa récitation.
2) La première fois où elle prend la pilule, elle reste permise après qu’elle ait arrêté de la prendre jusqu’au moment où les médecins disent qu’elle risque d’avoir ses menstruations.
Avant ce moment elle est permise, néanmoins elle procèdera à une vérification interne juste avant d’avoir une relation conjugale.
Dès le mois suivant, elle ne sera interdite que le jour où elle aura ses menstruations après avoir arrêté la pilule ; c’est-à-dire que par exemple, si elle a eu ses menstruations 3 jours après avoir arrêté de prendre la pilule, elle est permise le premier et le deuxième jour et elle ne sera interdite que le troisième jour.
Autrement dit, elle pourra avoir des relations le premier et le deuxième jour même sans procéder à une vérification interne au préalable.
Le troisième jour, elle procèdera tel que cela est écrit dans le Choul’han Aroukh, Yoré Déa, chapitre 184, c’est-à-dire que durant la période (du jour ou de la nuit) où la femme est censée recevoir ses règles d’après les calculs qu’elle doit faire pour définir cette date (tel que cela est expliqué dans le Choul’han Aroukh, chapitre 194), elle n’a pas le droit d’avoir des relations avec son mari ; néanmoins, il leur est permis de s’embrasser et de s’enlacer.
Toutefois, il est bien d’éviter cela.
Et si une personne sait qu’elle risque d’être amenée à avoir une relation ou ‘has véchalom d’avoir de la semence en vain, elle ne devra ni enlacer ni embrasser sa femme, elle pourra tout au plus avoir des contacts physiques non affectueux ; et bien que ce type de contact soit aussi interdit lorsque la femme est nida, cela est permis durant cette période.
Il est également recommandé d’éviter de dormir dans le même lit, même chacun dans son drap.
La femme aura aussi l’obligation d’effectuer une vérification interne à la fin de cette période (si la période où elle a l’habitude de voir est le jour, elle vérifiera un peu avant le coucher du soleil, et si c’est la nuit elle vérifiera avant d’aller dormir ; elle n’aura pas besoin de se lever avant le néts pour vérifier (sur les bases du livre Avné Choham du rav Moché Paniri, tome 1 pages 263 et 264, et pages 33, 34 et 55).
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 31992
Date de création : 2014-10-01 13:00:06