Cela fait 3 Chabbatot que malheureusement, j’en viens à transgresser Chabbat sans le vouloir : Y a t’il une signification à cela?

Chalom Rav,
Depuis quelques temps, j’ai fait de gros efforts dans le respect du Chabbat, en étudiant scrupuleusement, et notamment grâce à vous, les lois de bichoul et borere.
Tout le monde à la maison a ressenti une différence dans la maison le Chabbat.
Tout est plus beau, meilleur et l’ambiance est très sereine ce jour là.
Cela fait 3 Chabbatot que malheureusement, j’en viens à transgresser Chabbat sans le vouloir: une semaine je trébuche sur une prise et la débranche, une semaine la plaque vitrocéramique s’ allume alors que je pose un torchon dessus. ..
Dans la mesure où rien n’arrive sans qu’H le veuille, y a t’il une signification à cela?
Ces fautes malgré moi me valent t’elles la sanction de Karet?
Y a t’il une façon de faire techouva là dessus, dans la mesure où c’est involontaire?
Y a t’il un enseignement à en tirer?
Merci pour votre réponse, je ressens une très grande tristesse et une appréhension qui me gâche la joie de la réception du Chabbat.

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom,
Le yetser hara veut tout simplement vous rendre triste parce qu’il sait que vous êtes ignorante en halakha , mais Baroukh Hachem vous m’avez écrit et je peux donc vous annoncer avec joie qu’il n’y a absolument aucun interdit, (même le plus minime) dans tout ce que vous m’avez écrit.
Effectivement, la Torah n’interdit Chabbat que de faire une melékhèt ma’hchévet, c’est-à-dire une action qui est le fruit d’une pensée, mais chaque action faite sans qu’on y ait pensé (par inadvertance totale) n’est pas du tout interdite Chabbat, donc si quelqu’un s’adosse sur le mur et ainsi allume la lumière, il n’a fait aucun interdit ; idem tous les cas que vous m’avez cités.
Attention :
C’est uniquement quand on n’a pas eu la pensée de faire l’acte, mais si on l’a pensé et on l’a fait par inadvertance (comme se lever au milieu de la nuit et allumer la lumière des toilettes), alors on a fait un interdit Chabbat car en fin de compte, notre main a obéi à un ordre de notre cerveau qui lui a dit d’allumer la lumière ; mais quand on a trébuché et ainsi débrancher la prise, ou allumé la lumière en s’adossant, ou avec un torchon on a allumé la vitrocéramique, étant donné qu’il n’y a pas eu d’ordre du cerveau d’agir ainsi, il n’y a, comme je l’ai dit plus haut, aucun interdit qui a été fait.
Restez donc en joie, et Chabbat Chalom.
Rav Ron Chaya

Référence Leava : 31776
Date de création : 2014-09-14 12:49:26